La géothermie horizontale s’apparente à une énergie solaire dans la mesure où le soleil apporte au fil des saisons des calories aux couches les plus superficielles du sol, même si les installations doivent être suffisamment enfouies pour résister au gel d’un froid atmosphériques intense.
Le géothermie verticale va , elle, chercher les calories profondément dans le sous-sol, en profitant du gradient d’élévation de la température qui s’accroît environ de 3 degrés tous les 100 mètres. C’est ce marché qu’investit Sylvain Abry, titulaire d’un BTS d’action commerciale, qui limite son activité au forage des sondes géothermiques capables de puiser des calories concentrées ensuite, dans le bâtiment, par des pompes à chaleur.
” Nous nous limitons à des sondes d’une profondeur de 99 mètres, explique le fondateur de Xeotherm. Au delà, il est nécessaire d’obtenir une autorisation de la DRIRE. Jusqu’à 99 mètres, les chantiers sont plus rapides à mener” Sylvain Abry privilégie le géothermie verticale car la nécessité de mieux occuper les terrains, la réduction de la surface des parcelles, rendra plus difficile selon lui la géothermie de surface.
Xeotherm, propose ses prestations à partir du moment où un chauffagiste a réalisé une étude thermique de l’installation à équiper. Le travail de l’entreprise pour la construction du captage géothermique, commence par des études géologiques, la conception du champ de capteurs, les démarches, inclut la réalisation d’un bac de décantation pour les boues, la construction des sondes, le forage, la pose et la cimentation des sondes, des tranchées, des liaisons et connections.
L’avancement des chantiers est relativement rapide, puisque chaque semaine l’entreprise fore de 1000 à 1200 mètres de sondes, avec trois machines. En 2008, l’entreprise créée en 2007, devrait réaliser environ 50 kilomètres de sondes et réaliser un chiffre d’affaires de 3,9 millions d’euros.
En savoir plus sur www.xeotherm.com