Les défenseurs de l’environnement en Rhône se sont faite entendre lors de l’installation du comité de pilotage national contre les pollutions par les PCB, qui s’est tenu mercredi matin au secrétariat d’Etat à l’environnement. Ils ont pu se faire entendre en particulier de Nathalie Kosciusko Morizet, avant que celle-ci ne parte assister au conseil des ministres.
Le Préfet de Région lui-même Jacques Gérault avait fait le déplacement et a demandé à des fonctionnaires de l’admninistration centrale des réponses à la hauteur des attentes locales. Hélène Blanchard, vice-présidente ( Verte) de la Région a aussi insisté pour que le dossier soit pris en compte à la bonne hauteur. Le député Philippe Meunier ( UMP) était aussi là, et pour les associations de défense de l’Environnement, Alain Chabrolle, administrateur de la FRAPNA a pris la parole comme représentant de France Nature Environnement.
L’admnistrateu de la FRAPNA s’est dit assez satisfait des moyens débloqués, 8,5 millions d’euros supplémentaires pour 2008, une des retombées les plus immédiates et les plus concrètes de l’après-Grenelle, en des temps où les caisses plutôt vides de l’Etat poussent à des arbitrages parfois très maigres. Alain Chabrolle estime cependant que le programme d’études épidémiologiques sur plusieurs années engagé par l’AFSSA et l’Institut de Veille Sanitaire, ne devrait pas différer des études d’imprégnation permettant de connaître rapidement le niveau de présence des PCB chez les personnes qui consomment des poissons. On sait en particulier que de nombreuses pêcheurs âgés, ceux qui ont arrêté de pêcher, étaient habituer à consommer depuis de longues années le produit de leur activité.
Alain Chabrolle a souligné l’intérêt qu’il y aurait aussi à conserver des poissons prélevés dans le cadre de recherches ” PCB”. En effet, les PCB ne sont pour lui que la partie émergé d’un iceberg chimique qui comprend aussi des pesticides, des perturbateurs endocriniens.