La CRI-RAD la présence de pollutions radioactives irradiantes, dans des zones accessibles au public, au sud de l’agglomération de Gueugnon ( Saône et Loire) , en rive gauche et droite de l’Arroux sur le site de l’ancienne usine d’extraction de l’uranium officiellement démantelé et assaini, et au niveau du parking sud du stade de football de la ville.
L’association estime que plus de 220 000 tonnes de déchets radioactifs sont stockés « simplement déversés dans les excavations d’anciennes gravières, en violation de tous les principes qui doivent présider à la gestion de ce type de substances ». L’association signale notamment l’absence de confinement et de protection vis-à-vis de l’eau, le dépôt étant situé au niveau de la nappe alluviale.
Les déchets sont des déchets radioactifs de très longue durée de vie qui seront radioactifs pendant plus de 400 000 ans. L’association signale par ailleurs que qu’elle estime être « de graves dysfonctionnements dans la surveillancE du site ». Alertée, la DRIRE Bourgogne a diligenté une inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire qui a confirmé les mesures du laboratoire de la CRIIRAD. Or, explique la CRII-RAD le site est censé être surveillé en permanence par l’exploitant et soumis tous les cinq ans à la contre-expertise de laboratoires extérieurs : celle de Subatech, le laboratoire de l’école des mines de Nantes, en 1998 et celle de l’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, en 2003.
La CRIIRAD souhaite aider les habitants et leurs représentants à comprendre la nature des risques auxquels ils sont confrontés, à analyser les informations qui leur sont transmises (identifier la désinformation) et à obtenir un état des lieux fiable et exhaustif de la situation radiologique de l’environnement et la décontamination complète des secteurs contaminés (et non pas un décapage a minima comme le souhaite AREVA qui menace de retirer l’usage du parking à la municipalité). La CRIIRAD demande la remise à plat des conditions de stockage des déchets radioactifs.