Fièvre Catarrhale Ovine: des alternatives à la vaccination

L’épizootie de Fièvre Catarrhale Ovine ( FCO) touche depuis plusieurs mois tous les départements , en particulier ceux de Rhône-Alpes. La lutte contre la maladie véhiculée par un moucheron culicoides ( vecteur d’un virus) s’organise. Le Ministre de l’Agriculture a lancé une campagne de vaccination pour les ruminants qui doit s’achever avant le printemps. Il y a quelques jours, Michel Barnier visitait à Saint-Priest , le laboratoire Mérial, un des principaux producteurs des vaccins contre les divers sérotypes de la FCO.

La vaccination est le mode de prévention privilégié et même obligatoire. Mais d’autres modes de prévention et de lutte sont aussi étudiés, par exemple par le GIE Zone Verte, comme l’indique la Confédération Paysanne de l’Ain, dans un document qu’elle diffuse notamment à ses adhérents.




Limites de la désinsectisation




La désinsectisation, rappelle la Confédération Paysanne, a été rendue obligatoire en France malgré l’avis de l’AFSSA de juillet 2007 signifiant selon la CP, qu’il n’existait aucune preuve scientifique de son efficacité ni d’autorisation de mise sur le marché (AMM).


La Confédération soupçonne l’administration de préconiser des « actes inutiles et coûteux » au bénéfice des laboratoires chimiques et pharmaceutiques. L’utilisation d’ insecticides peut aussi poser un problème aux exploitants de la filière bio. « Les fermes en Agriculture Biologique subissant un traitement insecticide mensuel si elles ne


perdent pas leur qualification AB, vendront néanmoins des produits non exempts de


traitements chimiques ! »


La Confédération suggère plusieurs autres approches. Par exemple une période d’isolement des bovins en bâtiment fermé pendant deux mois avant de les importer, soit une vaccination à l’aide de leur propre vaccin sérotype 8 vivant »




Phénomène naturel






La Confédération Paysanne insiste aussi sur la dimension en grande partie naturelle du phénomène et sur la régulation de l’épizootie par des mécanismes de résistance que pourraient développer les ruminants. « Les animaux ont une grande capacité de réaction. Ce sont des processus propres à la biologie. La maladie, devenue endémique, fera évoluer la réglementation des échanges vers plus de souplesse. Cette souplesse est essentielle aux mouvements commerciaux et les transhumances. Les zonages avec plusieurs sérotypes seront totalement ingérables. Il faut réfléchir à leur suppression prenant acte de l’ infection


durable de l’Europe. La reconnaissance de l’immunité naturelle, au même titre que la vaccination des animaux, doit être revendiquée comme une protection efficace et garante de non portage viral»


La Confédération Paysanne demande des études supplémentaires sur le développement de la maladie en lien avec les conditions environnementales: impact du réchauffement, mode d’élevage, race améliorée, rusticité, etc.




Traitements différents




Reprenant des informations du GIE Zone Verte, la Confédération Paysanne de l’Ain met aussi en avant l’existence de traitements alternatifs préventifs et curatifs. Ces traitements, explique l’organisation « remplacent avantageusement les traitements allopathiques antibiotiques inefficaces contre les virus mais prescrits, avec des antiinflammatoires, pour prévenir « d’éventuelles » complications bactériennes » L’homéopathie et l’aromathérapie peuvent être utilisées.


Le GIE Zone verte rappelle aussi des mesures de prévention: rusticité des animaux, confort des lieux de vie, qualité et équilibre de l’alimentation et de la digestion. Ces conditions renforcent la capacité du troupeau à affronter le virus. « Plus les animaux sont faibles et ont besoin de béquilles : traités par des vaccins, des antiparasitaires chimiques systématiques, des antibiotiques…, plus le risque de leur susceptibilité est grand».


Plusieurs remèdes peuvent par exemple renforcer la résistance aux insectes piqueurs. Des huiles essentielles à base de GERANIUM et de LAVANDE appliquées autour des zones de peau fine, servent de répulsifs aux moucherons (face, oreilles, mamelles, ventre). Les huiles ne doivent jamais être appliquées sur les muqueuses. Une cure de CHLORURE DE MAGNESIUM peut apporter un stimulant de l’immunité. Des informations supplémentaires peuvent être fournies par le GIE Zone Verte.


Michel.deprost@free.fr


GIE ZONE VERTE


54 bis route de pupillin 39600 ARBOIS Tel


et fax: 03 84 66 13 17 Site


internet : www.giezoneverte.com



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