Sur les 25 pressings contrôlés en Rhône-Alpes lors d’une campagne d’inspection lancée au niveau national, installations seuls 2 établissements ne présentaient pas de non conformités significatives. Seulement 86 établissements au niveau national sur les 275 inspectés ne présentaient pas de non conformités.
Pour les 23 installations contrôlées présentant des non respects de la réglementations, la Direction régionale de l’Industrie, de la recherche et de l’Environnement a proposé des arrêtés de mise en demeure aux préfets territorialement compétents. Au niveau nationale, 189 installations ont fait l’objet d’une proposition de mise en demeure. En Rhône-Alpes,13 installations se sont vu dresser des procès-verbaux (80 au niveau national). L’exploitant d’une installation s’est vu adresser un procès verbal pour fonctionnement en libre service, une fonctionnement formellement interdit.
Ces résultats ont été produits dans le cadre campagne de contrôle des installations de nettoyage à sec (pressings) organisée au début du mois d’octobre dans le cadre d’une action nationale, par la DRIRE Rhône-Alpes. La campagne a été initiée suite à la réalisation par l’INERIS ( Institut National pour l’Etude des Risques Industriels) de mesures des niveaux de solvants dans l’air des immeubles abritant des pressings.La campagne avait été annoncée très en amont à tous les professionnels. Vingt cinq pressings ont été ensuite contrôlés par sondage en Rhône-Alpes. Au niveau national, ce sont 275 établissements qui ont été contrôlés. Les inspecteurs de la DRIRE ont vérifié la conformité des installations de nettoyage à sec à l’arrêté ministériel du 2 mai 2002 et plus particulièrement les principales prescriptions concernant les risques associés à l’utilisation du perchloréthylène. Ces prescriptions ont pour objectif de protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement en maîtrisant les rejets associés.
Les inspecteurs ont examiné en particulier la conformité et l’entretien des machines, la présence et le fonctionnement de la ventilation, la surveillance de l’installation, le contrôle de l’accès à l’atelier, la gestion des solvants et les consignes d’exploitation.
Le bilan de cette campagne nationale de contrôles a conduit le ministère du développement durable et les syndicats de la profession à élaborer ensemble un plan d’actions, qui sera mis en oeuvre en 2009. Outre un suivi des contrôles dans les installations en infraction, ce plan prévoit l’information des professionnels sur la réglementation et les résultats de la campagne nationale. La formation des professionnels sera renforcée. Un contrôle périodique obligatoire de toutes les installations de nettoyage à sec par des organismes agréés sera mis en place. La réglementation évoluera pour encadrer une diminution progressive des rejets et simplifier la réglementation sur certains points. Le ministère du développement durable apportera un soutien à la recherche-innovation pour la recherche d’un produit de substitution au perchloréthylène.