Le Groupe EDF, 18200 salariés en Rhône-Alpes, embauchera en 2014 environ un millier de personnes en CDI en Rhône–Alpes. Il intégrera environ 500 jeunes pour des formations en alternance, a rappelé ce mercredi matin François Corteel, Délégué régional du Groupe en Rhône-Alpes lors d’une conférence de presse sur l’emploi. Les embauches et intégrations pour des parcours d’alternance représente environ 15% des chiffres nationaux.
L’entreprise doit gérer d’ici à 2020, des départs nombreux et prévoit de recruter 6 000 personnes en Rhône-Alpes. On sait que par ailleurs, dans le nucléaire, l’Autorité de Sureté Nucléaire, comme les syndicats de salariés ont insisté depuis plusieurs années sur la nécessité de conserver des compétences à l’interne, en réduisant le volume relatif de la sous traitance, qui demeure de toutes les manières importante. Les embauches en CDI ont donc repris depuis quelques années.
80% de métiers industriels
Environ 80% des embauches et des intégrations en alternance relèvent de métiers industriels, et environ 20% des postes sont à pouvoir dans les métiers administratifs et commerciaux.
Pour les métiers techniques, les embauches et formations en alternance couvrent tous les niveaux, du CAP au niveau du Doctorat, rappelle Yves Grouin, Directeur régional EDF de l’Emploi.
Les métiers sont des métiers de la construction d’équipements neufs ( barrages, centrales hydauliques) , qui font appel à des compétences appremment très éloignées de l’électricité. Pour produire de l’électricité, il ne faut pas seulement des électriciens, loin de là. Quelle que soient les techniques, hydrauliques, nucléaires, éoliennes, ou photovoltaïques, il faut des mécaniciens, des soudeurs, des spécialistes du génie civil, des automatismes.
Une bonne partie des embauches concerne des techniciens et des ingénieurs, notamment en raison du poids de l’ingénierie en Rhône-Alpes.
Cent candidatures par poste
En général, chaque poste ouvert gènère une centaine de candidatures : soient 600 000 candidatures par an au niveau national. Mais pour certains métiers, l’entreprise est confrontée à des tensions. Les candidats ne sont pas aussi nombreux qu’il serait souhaitable. « Les tensions sont les mêmes que celles que rencontrent les entreprises de notre secteur, nos sous traitant » relève Yves Grouin. Les entreprises du secteur recherchent dont ensemble des mécaniciens, des spécialistes de la robinetterie, des chaudronniers.
L’entreprise met en avant son image et des perspectives de carrières intéressantes. « Le salaire d’embauche est supérieur au niveau des salaires dans les entreprises du secteur » explique Yves Grouin. Les perspectives de carrière sont aussi attractives par la promotion interne ou par mobilité nationale ou internationale.
Mais cette image et ces perspectives ne suffisent pas. EDF développe des actions en direction du système éducatif et du système de formation qui ne « produit » pas assez de jeunes dotés des profils utiles. L’entreprise a passé des accords avec des universités (Université Claude Bernard Lyon 1, IUT, Université de Savoie) pour mieux faire connaitre ses besoins.