Pour la ministre de l’Ecologie, les industriels français ont la capacité d’être les premiers dans l’éolien en mer et la France peut être une puissance éolienne maritime de premier plan.
Entourée Gérard Mestrallet, PDG de GDF, de Luc Oursel, Président d’Areva, d’Antoine Cahuzac, Directeur Général d’EDF Energies nouvelles, et de Jérôme Pecresse, Président d’Alstom Renewable power, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie a présenté mercredi futurs parcs éoliens en mer dont Areva sera l’acteur industriel.
Pour la ministre, « La France a les moyens, la capacité, les compétences de mettre en place un nouveau modèle énergétique. » La ministre a rassuré en expliquant que « la loi sur la Transition énergétique ” sera un accélérateur. Ca ne sera pas une contrainte supplémentaire, des normes supplémentaires qui vont s’abattre sur les industriels, c’est au contraire la façon d’accélérer cette transition énergétique qui se déploie déjà sous nos yeux, grâce au savoir-faire français, à l’ingéniosité associés à des partenaires européens – parce qu’il y a une entreprise portugaise, une entreprise espagnole aussi qui se sont positionnées avec les opérateurs français– et donc il y a aussi une dynamique européenne. »
Seize secteurs sur 34 de la Nouvelle France industrielle pour l’environnement et l’énergie
«Sur les 34 plans de la nouvelle France industrielle, 16 concernent le ministère de l’environnement, du développement durable, de l’écologie et de l’énergie dont j’ai la charge –, je vais prochainement réunir l’ensemble de ces chefs de file des nouvelles filières d’avenir dont, bien évidemment, tout le consortium des énergies renouvelables. » a poursuivi la ministre.
« J’ai l’ambition et la volonté de faire de la France le chef de file en Europe, dans le domaine des énergies marines renouvelables. La France bénéficie d’avantages considérables pour parvenir à cet objectif : d’abord nous disposons du deuxième gisement hydrolien et éolien du continent, la France est la deuxième puissance maritime mondiale avec onze millions de kilomètres carrés de zones maritimes. »
« Nous avons plus de 250 entreprises de taille et de secteur d’activité très divers qui interviennent directement dans l’éolien avec plus de 150 entreprises sous-traitantes. Par conséquent, l’installation des donneurs d’ordres sur le territoire national devrait permettre de dynamiser le tissu industriel local, notamment des PME réparties sur le territoire. »