Le projet ASTRID de surgénérateur piloté par le CEA devrait coûter 650 millions. Le photovoltaïque a bénéficié d’un soutien de recherche publique de 47 millions d’euros entre 2005 et 2010. C’est dix fois moins que ce qui est projeté dans les cinq ans qui viennent pour le seul projet ASTRID.
“Paul-renouvelable est toujours déshabillé par Pierre-nucléaire. En France, il y a des choses qui semblent ne pas vouloir changer.” EELV dénoncent la poursuite d’engements financier énormes ” pour laver l’affront de Superphénix et les échecs de tous les projets de surgénérateurs lancés dans le monde depuis les années 70. L’Allemagne a d’ailleurs transformé le sien en parc d’attraction.”
Economiser 450 millions d’euros
Pour EELV, il est “encore temps de s’épargner une fuite en avant grotesque en renonçant aux phases 2 et 3, et donc en économisant plus de 450 millions d’euros“
La future filière pourrait marcher aux environ de 2040 voire 2050, période d’ici à laquelle la production électrique en France serait assurée par les EPR et la prolongation des centrales actuelles à eau pressurisée.
La convention Etat CEA porte sur 651 millions d’euros pour mettre au point l’avant-projet détaillé avec 3 étapes :
2010-2012 : 198.1 millions Tranche 1 dite phase 1 de l’avant projet sommaire (AVP1)
2013-2014 : 210.4 millions phase Tranche 2 dite phase 2 de l’avant projet sommaire (AVP2)
2015-2017 : 243.1 millions Tranche 3 dite de l’avant projet détaillé (APD)
Pour EELV ” les surgénérateurs (Phénix, Superphénix, Astrid) sont consubstantiels du mythe nucléaire français. C’est en son nom qu’est « justifiée » la poursuite des activités les plus dangereuses de la filière : extraction et stockage du plutonium à La Hague. C’est en son nom qu’on « oublie » de comptabiliser une grande partie des déchets nucléaires, et de provisionner le financement de leur traitement, puisqu’ils seraient supposés devenir à terme des combustibles.“