Les services de la centrale vérifient périodiquement la qualité des eaux souterraines en effectuant et en analysant des prélèvements via des puits de contrôle. L’eau de cette nappe phréatique ne fait l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable, ni pour les besoins agricoles.
Courant octobre 2012, les résultats des prélèvements sur un puits, situé entre le Rhône et les unités de production n°2 et 3, ont montré une concentration en tritium croissante et supérieure au niveau attendu. le niveau atteignait 200 Bq/l, contre 8 Bq/l habituellement.
Pour la centrale, cette présence de tritium, très localisée, ” ne présente pas à l’heure actuelle d’impact significatif pour l’environnement” . Des investigations sont en cours pour une explication et pour vérifier l’étanchéité circuits et équipements associés aux effluents contenant du tritium. Les eaux souterraines sont surveillées quotidiennement.
La centrale de Bugey a déclaré cet événement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 15 octobre. Elle en a informé les pouvoirs publics. L’ASN a réalisé une inspection le 23 octobre et demandé le 31 octobre à l’exploitant de déterminer l’origine de ce niveau de tritium et prendre les mesures nécessaires.