Le tir sur des loups fait partie des moyens légaux ultimes pour réduire les risques d’attaques du canidé sur des troupeaux. Ces mesures sont destinées à éviter le braconnage et à montrer aux éleveurs que le loup ne bénéficie pas d’une immunité totale.
Les tirs sont réalisés alors que les populations de loups sont désormais bien installées dans les départements des Alpes et débordent cette zone. Les populations s’étendent en dehors des Alpes et se développent encore dans certains départements alpins. Les tirs ne remettent pas en cause la présence du loup en France insistent les autorités.
Les tirs de défense, permettent à des éleveurs et à des bergers, assistés de chasseurs qu’ils choississent, mais sont autorisés par la préfecture, à effectuer des tirs de dissuasion puis de défense autour des troupeaux qui ont été attaqués. Les moyens de protection prévus doivent avoir été mis en place sans résultat.
Un arrêté de tir de prélèvement a été donnée dans le département des Hautes Alpes le 24 août. La procédure est très encadrée, rappelle Sylvain Vedel, Directeur de la Direction Départementale des Territoires des Hautes Alpes. ” On ne part pas tirer le loup au hasard”.
Les tirs de prélèvement sont organisés avec l’aide de lieutenants de louveterie, des chasseurs, équipés de chiens, qui connaissent bien les secteurs où des loups ou un loup se sont signalés par des attaques. Les lieutenants de louveterie, bénévoles, sont autorisés par le Préfet.
L’opération commence par une recherche du secteur précis où peut se trouver l’animal. C’est ensuite que sont organisées des battues qui visent à tuer un animal.
Mais l’opération est longue, et elle n’est pas forcément couronnée par un résultat.
L’opération a donc aussi un effet psychologique, reconnait Sylvain Vedel. Elle vise à montrer aux éleveurs qu’ils ont le droit de se défendre et son défendus.