Le 26 janvier 2012, le CNRS, en collaboration avec plusieurs laboratoires, et le service RTM ( Restauration des Terrains de Montagne) de la Haute-Savoie ont au Préfet de la Haute-Savoie et au Maire de Saint-Gervais-les-Bains les études réalisées sur la poche d’eau du glacier de Tête Rousse.
Le rapport fournit des éléments de réponse sur la vitesse et le processus de remplissage de la cavité, sur la transformation de sa géométrie, sur son risque d’effondrement, sur la quantité d’eau susceptible de représenter un danger pour la population située en aval et sur le devenir de la cavité dans le temps, notamment au regard de l’évolution de son régime thermique.
Le service RTM propose plusieurs solutions pérennes permettant de limiter, voire de supprimer, le risque de rupture de la poche d’eau. Ces solutions doivent faire l’objet d’une expertise technique et financière complémentaire par les services spécialisés de l’État. La surveillance de la cavité se poursuivra en 2012 pour garantir, en attendant les avis complémentaires des services, la sécurité de la population.
Cette étude répond à une demande présentée le 15 avril 2011 par le Préfet de la Haute-Savoie et le Maire de Saint-Gervais-les-Bains au CNRS) au service de Restauration des terrains en montagne (RTM) de la Haute-Savoie. Deux études devaient être réalisées pour objet de comprendre de manière précise la présence d’une poche d’eau au sein du glacier de Tête-Rousse et de trouver des solutions pérennes permettant de maîtriser ce phénomène afin de prévenir tout risque pour la population.
Pendant l’été 2010,une poche d’eau avait été détectée sous le glacier de Tête Rousse. Cette poche représentait un danger pour l’aval et il avait été décidé de la vider, opération qui a dué plusieurs mois.