Le12 septembre 2013, quarante personnes du collectif STOP-Uranium ont bloqué un camion de tétrafluorure d’uranium près de l’usine nucléaire AREVA-Comurhex de Malvési dans l’Aude. Une militante antinucléaire a été interpellée. Lors de la première audience du 7 janvier, 22 personnes ont demandé à comparaître volontairement “pour dénoncer cette arrestation arbitraire et revendiquer le caractère collectif et politique de cette action”. L’audience a été reportée au 20 février. Ces personnes risquent deux ans d’emprisonnement et 4500 euros d’amende.
Le Réseau “Sortir du nucléaire” réaffirme son soutien à toutes les personnes qui ont participé à l’action. Il a lancé une pétition de soutien signée par 8300 personnes et personnalités.
La réseau rappelle qu’entre deux et cinq camions quittent chaque jour l’usine nucléaire AREVA-Comurhex Malvési, dans la banlieue de Narbonne pour l’usine AREVA-Comurhex à Pierrelatte, sur le site du Tricastin (Drôme.) L’association rappelle de l’usine de Malvési reçoit du minerai d’uranium, 2 à 3 convois de plutonium chaque semaine, 30 convois de MOX par an. Elle évoque “ une opacité totale, sans que les populations ni les élus ne soient informés des risques et des mesures à adopter en cas d’accident.”
« Sortir du nucléaire » se prépare à rendre publiques des informations ” tenues secrètes et non publiées en France”, fruit de plusieurs mois d’enquête sur ces transports. La veille de l’audience, une conférence-débat sera organisée à 18h à Narbonne au Café de la Poste (30 boulevard Gambetta). Un rassemblement de soutien aura lieu le mardi 20 février à 8h devant le Palais de Justice de Narbonne (19, boulevard du Général de Gaulle).