Une équipe internationale de scientifiques dirigée par l’Université de Bayreuth, avec la participation, entre autres, de l’ESRF, le synchrotron européen (Grenoble) a créé la plus haute pression statique jamais réalisé en laboratoire. L’expérience a atteint une presse plus de deux fois la pression dans le noyau interne de la Terre, environ 130 Gigapascals. Cette pression est plus élevée que le précédent record du monde établi par les membres de la même équipe.
Ce record ouvre de nouvelles perspectives scientifiques Les chercheurs ont étudié le comportement de l’osmium métallique, élément naturel le plus dense sur Terre, à des pressions allant jusqu’à 770 Gigapascals. Ce résultat fondamental publié dans la revue Nature a des retombées importantes pour la compréhension de la physique et la chimie de la matière hautement condensée, pour la conception de matériaux utilisés dans des conditions extrêmes, et pour modéliser l’intérieur des planètes géantes et des étoiles.