C’est une réduction de 43% des émissions de CO2 qui est visée par le groupe O-I Glass, Inc., fournisseur mondial d’emballages en verre, avec un nouvel investissement record de 60 millions d’euros pour décarboner et moderniser son site industriel de Veauche dans la Loire.
L’investissement d’O-I France, environ 60 millions d’euros, s’inscrit parfaitement dans la démarche
de durabilité engagée massivement sur l’ensemble des activités du groupe, et en particulier sur la verrerie de
Veauche, dans la Loire. L’opération globale qui devrait s’achever en décembre 2025 fera de l’usine de Veauche l’un des sites d’O-I les plus modernes et les plus durables au monde. O-I espère être le premier verrier en France à abriter un four hybride de cette taille. L’ensemble du site devrait réduire ses émissions de CO2 jusqu’à 35% par rapport aux niveaux antérieurs à 2020.
L’investissement permet la transition écologique et énergétique des installations tout en modernisant et pérennisant l’outil industriel, et en améliorant les conditions de travail. L’investissement se traduira par la rénovation complète d’un des deux fours du site qui sera équipé d’une technologie hybride-flex particulièrement innovante. L’objectif : remplacer jusqu’à 70% de l’énergie issue de combustibles fossiles par de l’électricité qui sera une électricité peu carbonée comme c’est le cas en France. Veauche sera la première usine O-I au monde dotée d’une telle innovation.
Récupération de chaleur
Le four sera équipé d’un système de récupération de chaleur et d’un système de préchauffage de l’air
qui généreront des gains d’efficacité supplémentaires et réduiront la consommation d’énergie ainsi que les
émissions de gaz à effet de serre. Avec un niveau d’électricité moyen de 50%, les émissions de CO2 du site
devraient diminuer d’environ 43% par rapport à un four traditionnel. Cela permettra de contribuer de manière
significative à l’objectif mondial du groupe O-I Glass de réduire de 25 % ses émissions d’ici à 2030.
La technologie hybride-flex réduira aussi les émissions de Nox déjà été fortement atténuées par la mise en place de précédents équipements. Un autre système de récupération de chaleur alimentera un nouveau réseau interne de distribution pour couvrir jusqu’à 94 % des besoins en chauffage de l’usine.