Alors que la Commission européenne veut tous les deux ans, l’usage de certains traitements de semence à base de fipronil, soupçonnée d’être à l’origine des difficultés des abeilles, BASF, propriétaire de la molécule, souhaite que la Commission ” s’engage dans un plan d’action ambitieux visant à identifier les réelles causes du déclin de la santé des abeilles.“
Pour l’entreprise dont la filiale française a son siège à Ecully, la plupart des experts reste convaincue que le déclin de la population des abeilles est causé par des facteurs multiples et complexes. Pour BASF, une restriction du Fipronil ne permettra pas d’améliorer la situation. BASF rappelle que la Justice française a confirmé en 2012, le non-lieu dans le procès de Saint Gaudens, innocentant le fipronil des accusations de mortalité d’abeilles en France.
« Les données de terrain, qui valident un usage sécurisé de notre produit pour les abeilles n’ont pas été suffisamment prises en compte» dit Jürgen Oldeweme, Vice président du département “Sécurité produits et affaires réglementaires” de la division Protection des Plantes de BASF.
Pour BASF il est possible de concilier protection des plantes et protection des pollinisateurs. En travaillant avec des scientifiques et des apiculteurs BASF propose des solutions validées par les apiculteurs pour améliorer la santé des abeilles, comme l’introduction de jachères apicoles riches en pollen pour contribuer à une meilleure alimentation des abeilles Avec l’entreprise canadienne NOD, BASF propose, en partenariat avec les apiculteurs européens une solution innovante pour contrôler le varroa, parasite des abeilles, premier facteur de mortalité dans les ruches.