Déjà en février 2013 dans une conférence, l’Académie des Sciences avait mis en évidence les nombreux aspects sur lesquels l’information manquait pour conclure ce débat, que la loi de 2011 a pourtant elle déjà clôt, en interdisant la fracturation hydraulique.
Pour ne prendre que l’exemple du sud du Massif Central, Nicolas Arnaud de l’Université de Montpellier démontrait l’existence supposée de gisements dans les secteurs Alès-Ardèche, mais reconnaissait le manque de données pour faire des estimations satisfaisantes. Ceci pose la question du « combien » ou plus précisément de l’étendue des gisements français.
Les questions du « comment » ou celles de la sécurité (étanchéité des forages) ou de la consommation d’eau, qui avaient été largement évoquées lors de l’intervention de MM. Bonijoly et Vially, tous deux géologues, lors d’une présentation de l’Uris et d’Enviscope, ont bien entendu été abordées par l’Académie.
Elle suggère la mise en place d’une autorité scientifique indépendante, qui permette notamment de réaliser des tests en vraie grandeur. Prudents les scientifiques de la société savante considèrent le sujet de façon sérieuse. « Rien ne saurait être entrepris, disent-ils, sans de nombreuses vérifications et expérimentations préalables ».
Lire ci-dessous l’avis de l’Académie des Sciences :