Le troisième appel d’offres « solaire photovoltaïque innovant » de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a débouché sur la sélection de 31 projets agrivoltaïques, dont 22 utilisant la technologie de Sun’Agri.
L’annonce de la sélection par la CRE de 31 nouveaux projets agrivoltaïques confirme l’intérêt des pouvoirs publics qui font de l’agrivoltaïsme une de leurs priorités pour l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques. 22 des projets retenus mettront en œuvre la technologie développée par Sun’Agri, la filiale du groupe Sun’R basée à Lyon.
Le principe de l’agrivoltaïsme dynamique consiste à placer les cultures à l’abri des aléas climatiques grâce à des persiennes solaires mobiles placées au-dessus des plantes et à une hauteur suffisante pour permettre une aération optimale ainsi que le passage des engins agricoles. Les persiennes solaires sont au service de la plante : pilotés à partir d’algorithmes conçus sur mesure selon les besoins de la plante, ils s’inclinent en fonction des nécessités d’ensoleillement ou d’ombrage. Ce faisant, la production d’électricité est volontairement désoptimisée au profit de la plante, prioritaire.
Prestataire de développement et de services
Sun’Agri agit désormais comme prestataire de développement et de services agrivoltaïques pour le compte des agriculteurs et de leurs partenaires investisseurs (fonds d’investissement ou producteurs d’électricité). Ainsi, la plateforme Râcines, co-fondatrice avec Sun’Agri de l’initiative « Cultivons Demain ! », investit aux côtés d’agriculteurs dans des projets agrivoltaïques développés par la PME aurhalpine selon une charte très exigeante. La plateforme a remporté 16 projets lors de cet appel d’offres.
En complément, deux projets lauréats portés par des producteurs indépendants, Générale du Solaire et Samsolar, utiliseront la technologie de Sun’Agri, ce dernier assurant la conception agrivoltaïque du projet et le pilotage des panneaux pendant toute la durée d’exploitation. Pour la première fois, Sun’Agri fournira également ses services à un exploitant agricole qui financera intégralement lui-même son système sans recours à des investisseurs tiers.
Au global, ce sont 22 exploitations du sud de la France (dont trois dans la Drôme de 140, 1900 et 2370 kWc), principalement viticoles et arboricoles, qui pourront être équipées de la technologie Sun’Agri, produisant au total d’environ 58 MW.
« Ce résultat est aussi une traduction de l’urgence à mettre en œuvre, dès maintenant, des solutions qui améliorent l’agriculture et la rendent plus résiliente, souligne Antoine Nogier, président et fondateur de Sun’Agri. L’agrivoltaïsme doit d’ailleurs être vu uniquement sous ce défi de l’amélioration et de la symbiose. La prochaine étape clé pour le développement de notre filière passera par un cadre réglementaire permettant de prioriser les bénéfices agricoles par rapport aux rendements énergétiques et d’éviter certaines dérives déjà observées ».