L’information sur les critères environnementaux, sanitaires, gustatifs de l’alimentation doit être diffusée sur des bases partagées. Le Conseil économique, social et environnemental régional d’Auvergne-Rhône-Alpes avance des propositions pour un système alimentaire durable pour la Région.
La plus grande confusion règne parfois dans le domaine de l’alimentation. Sans parler des scandales qui font la une, il faut surtout parler de la « malbouffe », qui avec des substances légales, (gras, sucre, sel) génère d’énormes problèmes de santé publique. Surpoids et obésité sont un fardeau pour les personnes et pour la collectivité.
Le Ceser Auvergne-Rhône-Alpes, réuni mardi à Lyon, a rendu publiques par la voix de Yannick Fialip, président de la Commission développement rural, des pistes pour que la transition de notre secteur alimentaire puisse être bien gérée par les acteurs, agriculteurs, industrie, distribution, présentées
Pour réussir cette Transition, le Ceser estime que des critères doivent être partagés afin d’intégrer la production de proximité, les garanties sanitaires. L’information doit être fiable. La rémunération de tous les acteurs de la chaîne de valeur doit être « juste et équilibrée ».
Le Ceser insiste en particulier sur le rôle des collectivités territoriales pour l’évolution positive de la filière agroalimentaire. Les collectivités doivent protéger le foncier pour maintenir de l’agriculture. Elles ont un rôle moteur avec la restauration collective et peuvent lancer des Projets alimentaires territoriaux (PAT). Bref, elles doivent intégrer l’alimentation dans toutes leurs politiques. Enfin, pour le Ceser, la mutation doit être logistique avec un changement d’échelle qui doit viser des circuits plus courts et la proximité.