Douze institutions de recherche scientifique se regroupent pour créer l’Alliance nationale de recherche pour l’Environnement AllEnvi. Ces institutions sont pour la majorité d’entre elles présentes en Rhône-Alpes où elles ont déjà noué des liens de coopération. Ce sont le BRGM ( Bureau de Recherches Géologiques et Minières, CEA ( Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives) , Cemagref, Cirad, CNRS, CPU, Ifremer, Inra, IRD, LCPC, Météo France et Muséum National d’Histoire Naturelle.
Allenvi est la quatrième alliance de recherche après les alliances pour la santé (Aviesan), l’énergie (Ancre) et le numérique (Allistene). AllEnvi organisera en métropole et en outre-mer, une meilleure synergie des acteurs de la recherche sur les problématiques scientifiques liées à l’alimentation, à l’eau, au climat et aux territooire.
La France, explique le communiqué du ministère de l’écologie, a fortement augmenté son effort de recherche et le projet de loi « Grenelle I » affecte un milliard d’euros de fonds publics à la recherche environnementale qui figure parmi les axes prioritaires de la stratégie nationale pour la recherche et l’innovation (SNRI). AllEnvi bâtira une programmation coordonnée, en soumettant des priorités au gouvernement et aux agences de financement françaises et européennes. L’alliance proposera les plateformes communes de recherche nécessaires dans plusieurs domaines ciblés par le grand emprunt.
Les champs couverts ont trait à l’observation de l’environnement, l’expérimentation et la modélisation de son évolution à toutes les échelles et sur le long terme. Les objectifs sont de mener une recherche systémique alliant l’étude des processus du vivant et de ses interactions avec le milieu et les activités humaines. Les recherches devront aboutir à des applications, à des innovations et à des activités d’ingénierie dans les domaines de l’eau, de la biodiversité, de l’alimentation, de l’agriculture, de la mer et de l’aménagement des territoires. Les recherches devront aboutir à une meilleure prise en compte des risques naturels et de l’évaluation environnementale. L’accent devra être mis aussi sur la formation et à la transmission des savoirs, un volet qui est jusqu’à présent souvent oublié.