A la suite d’une déclaration récente à La Clusaz, le Président de la République a demandé que le massif du Mont Blanc et les combes des Aravis bénéficient d’une protection environnementale. Plusieurs associations de défense de l’environnement et de la montagne ont été reçues au Ministère de l’Ecologie pour connaitre les dispositions prises par le gouvernement pour faire avancer des dossiers “qui sont en souffrance depuis plus de 20 ans.”
Pour les combes des Aravis, les décisions de classement prises en 1982 et 1985 avaient été décidées en compensation environnementale d’autorisation d’unités touristiques nouvelles ( UTN) pour Le Grand Bornand et La Clusaz. Ces décisions étaient restées lettre morte faute de volonté politique, explique un article publié dans la dernière lettre de Mountain Wilderness.
Pour le Mont Blanc partagé entre trois pays, la protection doit être internationale. En attendant des négociations, les associations demandent une première mesure de protection pour l’ensemble Miage – Bionnassay – Truc, selon une décision prise et toujours différée (depuis 1985). Cette action constituerait un premier pas vers le classement du massif du Mont Blanc au patrimoine mondial de l’UNESCO. D’un commun accord entre le ministère et les associations,a été convenue une nouvelle rencontre à l’automne pour faire le point.
1) Délégation française de la Commission internationale pour la protection des Alpes – CIPRA France;Centre Ornithologique Rhône-Alpes – CORA Faune Sauvage;Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne – FFCAM;France Nature Environnement – FNE;Fédération Rhône Alpes de Protection de la nature – FRAPNA;Mountain Wilderness France:proMontBlanc;WWF France.