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PLus de 900 entreprises artisanales de Rhône-Alpes engagées dans des diagnostics environnement

Garages, pressings, imprimeries: en cinq ans, plus de 900 entreprises artisanales de Rhône-Alpes se sont engagées dans des diagnostics environnementaux, grâce à la Chambre régionale des M&étiers, à la Région , à l’ADEME. Le programme potera sur les économie d’énergie dans l’alimentaire,





De 2002 à 2007, plus de 900 entreprises artisanales de la région se sont engagées dans des diagnostics et des actions en faveur de l’environnement, grâce à des programmes mis en place par la Chambre régionale des Métiers.



La Chambre régionale et les chambres de Métiers départementales, se sont d’abord elles-mêmes organisées. « Dès 2002, grâce aux aides de l’ADEME et de la Région, nous avons pu embaucher six chargés de missions et nous ensommes maintenant à 12 chargés de missions sur les huit départements de la région» explique Lauren Caverot, qui anime ce réseau d’intervenants à la Chambre régionale.



Depuis 2002, les chargés de mission ont appliqué deux programmes dans le cadre de contrats d’objectifs signés avec l’ADEME et Région. Le but : sensibiliser des chefs d’entreprises plutôt très occupés, et pas forcément au fait de questions parfois très techniques. Les aides pour les postes de chargés de mission, sont apportées par l’Ademe ( un tiers) et la Région ( un tiers, le reste étant apporté par les chambres) mais elles sont conditionnées à la qualité des interventions sur le terrain.



Actions positives pour l’environnement



« Le but était d’inciter les entreprises à s’engager dans toute action susceptible d’avoir un impact positif sur l’environnement. Mais nous ne pouvons pas mener de simples actions d’information sur la réglementation, que les chefs d’entreprises sont sensés connaître» explique Laurent Caverot.



Le bilan est globalement positif, même si 1% seulement des 96 000 entreprises artisanales de la région a été touché par ces actions individuelles.



Pour les pressings, les actions ont consisté à améliorer l’évacuation des boues de perchloréthylène, un produit nocif pour la santé, mais aussi pour l’environnement. Jadis, bien des boues , mélange de “perchlo”, de fibres, de salissures issues des textiles, allaient directement dans le réseau d’eaux usées. « La collecte des boues est passée de 100 à 170 tonnes par an» explique Laurent Caverot. Mais il reste encore beaucoup à faire auprès des 600 pressings de Rhône-Alpes dont 350 seulement s’étaient engagés. Les gains pour l’environnement sont importants quand on sait qu’un kilo de boue contient 40% de perchloréthylène qui lui-même peut polluer des centaines ou des milliers de litres d’eau.


L’action doit être d’autant plus poursuivie que les pressings sont les seuls installations commerciale classées pour l’environnement ( Installation Classées pour l’Environnement, ICPE), mais que faute d’effectifs les contrôles de la Direction régionale de l’Industrie, de la recherche de l’Environnement, seraient plutôt rares.



Les imprimeurs impriment plus propre




La deuxième programme positif a été le programme « Imprimvert », qui s’achèvera à la fin de 2007 dans sa forme soutenue par les Chambres. « Chiffons, encres, papiers souillés, eaux de mouillage : les déchets du secteur de l’imprimerie sont nombreux. La profession a bien réagi, malgré les restructurations qu’elle traverse depuis de longues années” explique Laurent Caverot. Quelque 200 imprimeurs, sur 800 qui restent en Rhône-Alpes, ont changé leurs habitudes, en recourant notamment à des services de location de serviettes récupérées et nettoyées selon les normes par des entreprises spécialisées. Là, la pression des donneurs d’ordre, en particulier public, a joué le rôle de stimulant. Désormais, la profession prend en charge la sensibilisation de ses professionnels.



Les garages doivent mieux faire



Le troisième programme a concerné le secteur des garages automobiles, un monde très hétérogène qui produit une variété de déchets impressionnante. Huiles, peintures, pièces diverses métalliques, plastique, lubrifiants, liquides de refroidissement : les garages sont de gros producteurs. Ils ont dû s’engager depuis longtemps dans la filière très organisée de la récupération des huiles usagées, dont la collecte ne leur coûte rien, financée qu’elle est par une contribution payée à la source du consommateur. Un garagiste est même tenu d’accepter un bidon d’huile que lui apporterait un particulier.



Cette habitude de facilite donc pas l’entrée dans une logique de récupération pour des produits dont la collecte et l’élimination demande un effort, financier, mais aussi d’organisation. Une petite minorité, 150 seulement, des 6000 garages rhonalpins qui a joué le jeu.




Priorité à l’énergie en 2008-2010



Dans quelques semaines, la Chambre Régionale des Métiers va contractualiser avec l’ADEME et la Région. « Nous allons mettre l’accent pour le programme 2008-2010, sur l’énergie, en ciblant quatre métiers ; les métiers du bois, ébénistes, menuisiers, les métiers de la boucherie et de la charcuterie, le secteur de la boulangerie, et les coiffeurs» annonce Laurent Caverot.



Les chargés de missions de rendront dans les entreprises pour faire prendre conscience de l’importance, souvent sous estimées, du poste éclairage, du poste froid. Des vitrines réfrigérantes sans protection la nuit, des spots dévoreurs de watt font grimper inutilement la facture d’électricité.


michel.deprost@free.fr


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