Après l’annonce de parcs éolien au large du Tréport (Seine Maritime) et des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) attribués au consortium GDF Suez/ EDPR/Neoen Marine, équipés de machines Areva, France Energie Eolienne se réjouit de cette nouvelle étape franchie par la filière française offshore.
Pour FEE, un troisième appel d’offres pour l’éolien en mer est un nouvel objectif car un rythme et un volume d’installations réguliers permettront à la France de s’imposer. La France devait disposer à terme d’un parc de 3 GW, mais le parc européen atteint 6,6 GW installés. En 2018, le marché mondial devrait atteindre 28 GW selon l’Agence Internationale de l’énergie. Le troisième appel d’offres permettrait de se rapprocher de l’objectif officiel de 6 GW en mer –initialement prévus à l’horizon 2020 et rappelés par la ministre.
Nicolas Wolff , président, rappelle que : «FEE souhaite évidemment qu’une concertation poussée puisse s’engager avec les scientifiques et l’ensemble des usagers de la mer, à commencer par les pêcheurs. Il importe que cette concertation s’enclenche rapidement afin de ne pas décaler la procédure, ce qui pourrait générer un « trou d’air » dans la chaîne industrielle ».
France Energie Eolienne rappelle que la diversification énergétique, récemment portée par le premier ministre Manuel Valls, ne pourra se réaliser sans le développement éolien en mer posé mais aussi flottant. Dotée de trois façades maritimes, la France possède des atouts indéniables pour développer cette énergie et assurer une permanence de la contribution éolienne à l’alimentation du réseau.