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Auvergne-Rhône-Alpes confirme sa place de première région chimique

Frédéric Fructus,  Directeur de la plate-forme OSIRIS à Roussillon a été réélu pour deux ans président de l’Union des Industries chimiques d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le secteur innove fortement notamment en prenant compte des contraintes énergétiques et environnementales.

L’industrie chimique est particulièrement dynamique en Auvergne-Rhône-Alpes, première région chimique de France, avec un quart du chiffre d’affaires et des efforts de recherche nationaux. L’Union des Industries Chimiques réunit 150 entreprises en Rhône-Alpes et la nouvelle organisation régionale accueille les entreprises d’Auvergne (15) après la dissolution de l’Union des Industrie Chimique de l’ancienne région.

Frédéric Fructus, été réélu vendredi 22 juin par le bureau de l’UIC Auvergne-Rhône-Alpes président de l’association pour un nouveau mandat de deux ans non renouvelable. Pascal Feniet, qui présidait l’UIC Auvergne, devient vice-président de l’Union des Industries Chimiques AURA(1) .

L’industrie chimique française se porte assez bien. Son chiffre d’affaires a augmenté en 2017 de 5 %, un rythme supérieur à celui du même secteur en Allemagne. C’est l’un des premier secteurs exportateurs en France et l’un des plus innovants face aux défis environnementaux et énergétiques et à la nécessité d’inventer des matériaux plus performants pour des applications de plus en plus nombreuses.

Le secteur emploie directement dans la région 32 000 personnes (160 000 en France) dans 700 établissements. Il attire de nouveau des compétences. Les lycées, centres de formation, IUT, sont parvenus ces dernières années à faire le plein de candidats, comme par exemple à Roussillon, au lycée Verguin, la chimie faisant partie de la culture industrielle locale. Des tensions sont constatées dans les activités de maintenance, comme c’est le cas pour d’autres secteurs de l’industrie.

La chimie poursuivra ses actions pour attirer davantage de talents à tous les niveaux de compétences. L’année 2019 sera l’année de la chimie pour l’Education nationale. Des actions seront menées auprès des collégiens et des lycéens en plus des Olympiades de la Chimie. Un jury de lycéens sera associé au prix Pierre Potier pour s’exprimer sur les recherches les plus innovantes, selon eux, en chimie.

L’industrie chimique développera des opérations en direction du public avec des visites de sites à l’occasion de la Fête de la science.

  1. Les autres vice-présidents sont : Didier Boussault, de Condat Lubrifiants, Christophe Dansette de Vencorex, Jean-Pierre Laforest, de Gattefossé étant trésorier
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