Les immatriculations de véhicules particuliers diesels reculent, mais les émissions moyennes de CO2 restent stables, alors que le marché des véhicules hybrides ou 100 % électriques représente 8 % des immatriculations en 2019.
Le nombre de véhicules diesels immatriculés en 2019 en Auvergne-Rhône-Alpes a selon les données de la Dreal baissé de 8 % en 2019, avec 87 025 immatriculations. Le taux de diésélisation des voitures particulières est passé de 71 % en 2012 à 35 % en 2019. La tendance initiée depuis 2013, aussi bien au plan national que régional, se poursuit en 2019.
La baisse du diesel se fait essentiellement au profit des motorisations essence qui, avec 139 877 immatriculations, progressent de 4,5 %. Les ventes globales de motorisations hybrides et de voitures 100 % électriques enregistrent une augmentation de 19 %. Mais elles ne représentent ensemble que 8 % de part de marché. Avec 5 490 voitures 100 % électriques vendues, ce segment progresse de 32 % en 2019 mais ne constitue que 2,2 % des immatriculations de l’année.
Émissions de CO2 stables
Les émissions moyennes de CO2 des véhicules particuliers neufs restent stables à 112 grammes par kilomètre comme au plan national. En Auvergne-Rhône-Alpes, la moyenne des émissions des voitures neuves est de 114 grammes pour les motorisations diesel et de 117 grammes pour les motorisations essence. Les achats des particuliers comme ceux des entreprises présentent des émissions moyennes identiques à 112 grammes par kilomètre. Les différences départementales se resserrent autour de la moyenne régionale. Seul le département de la Savoie affiche des émissions moyennes supérieures aux alentours de 115 grammes.
Le malus écologique applicable en 2019 débute pour des émissions de CO2 supérieures ou égales à 117 grammes par kilomètre. En Auvergne-Rhône-Alpes, 20 % des voitures vendues en 2019 émettent moins de 100 grammes de CO2 par kilomètre, ce qui correspond à l’étiquette énergie A du classement réalisé par l’Ademe. Cette proportion apparaît stable par rapport à 2018, mais elle avait baissé de plus de 9 points depuis 2016. La part régionale cumulée des véhicules émettant moins de 120 grammes par kilomètre (étiquettes énergie A et B), s’élève à 70 %. Ce constat, observé aussi au plan national, interroge sur la capacité des constructeurs à atteindre l’objectif des 95 % de ventes de leur marque en dessous de 95 grammes en 2020, établi par la Commission européenne.