Lors du débat sur le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement durable et d’Egalité des Territoires, les élus Modem ont émis des réserves sur le projet présenté par l’exécutif, estimant qu’il ne garantit pas un développement équilibré.
Marie-Jeanne Béguet, qui a pris la parole au nom du Modem, regrette comme d’autres élus, la position de l’exécutif qui a souhaité ne pas ajouter de lourdeur, en laissant les acteurs locaux disposer d’une large marge de manœuvre. Alors que la Région peut et même doit définir un cadre qui devra être suivi par les collectivités locales, un cadre trop souple laissera trop de communes se développer sans respecter les orientations du développement durable. « Comment éviter, a estimé l’élue, des déclinaisons différentes, potentiellement très minimales. Le Commissaire avait signalé ce point dans l’enquête publique. »
De même, pour le Modem, la relation entre les métropoles et les campagnes est un problème qui reste entier. Le Modem s’interroge sur le niveau des polarités qui sont retenues, entre celle très fortes des métropoles et celles des gros bourgs.
Il ne faut pas non plus, pour le Modem que les petites communes soient la variable d’ajustement alors que les zones de campagnes présentent des aménités essentielles : ressource en eau, alimentation, espaces de détente. En effet, la tentation est grande d’installer dans ces campagnes des entreprises à risques, des décharges pour les déchets et ou des éoliennes, qui ne peuvent être installées n’importe où.