Sans surprise la production photovoltaïque est surtout élevée d’avril à septembre avec un taux de charge de 70% pour les puissances maximales, mais le taux de charge annuel est de 13,5%. .
Le parc photovoltaïque régional en Auvergne Rhône -Alpes représentait à la fin de 2016, une puissance installée de 703 MW. Avec une capacité installée en hausse de 8,7% en 2016, avec 57 MW supplémentaires, la production solaire a progressé de 3,3% seulement pour des raisons météorologique. Au niveau national, le parc solaire a augmenté de 9,13% et la production a augmenté de 11,3%.
Variable d’une année l’autre, la production solaire varie aussi au fil de l’année, suivant une courbe en cloche assez régulière, alors que pour l’éolien les maxima mensuels varient énormément d’un mois à l’autre parfois. Les maxima solaires sont atteint de mars à septembre avec un taux de charge de 70 % en gros, qui décroit fortement en janvier, novembre et décembre, pour se situer atour de 50% (53,1% en janvier 2016, 46% en décembre 2016. Les moyennes de la période solaire suivent la même courbe, avec u maximum à 20,8 en aout, mais une baisse à 6,6% en décembre, et même de 5,2% en janvier 2016. Le facteur de change moyen du solaire en Auvergne-Rhône-Alpes s’établit sur l’année à 13,5%, soit un peu moins que pour la moyenne de la France (14,4%).
L’enjeu pour le secteur de l’électricité est donc de tirer parti du solaire en été, en effaçant éventuellement d’autres moyens de production, comme le nucléaire. La question se pose d’autant plus que l’électricité solaire afflue en été du sud de l’Europe, d’Italie et d’Espagne.