La plate-forme AXEL’ONE aura trois implantations géographiques. Sa partie recherche, en lien avec la recherche académique sera construite sur 2500 mètres carrés, sur le campus de Lyon Tech à la DOUA, face à l’ancienne école de Chimie Physique Electronique. Un bâtiment sera édifié sur l’emplacement du Services Central d’Analyse, un service central du CNRS, situé près de l’Institut Français du Pétrole, à SOLAIZE. La place sera libérée par le départ du Services Centrale d’Analyse, dès 2010, dans la Cité de l’Environnement, à Villeurbanne, près de la Doua, le long du boulevard du 11 Novembre. Une troisième implantation sera édifiée sur un terrain situé à Saint Fons, près de Blue Star Silicones.
Les recherches menées sur Axel’One porteront sur les procédés ( intensification des procédés catalytique, bio-ressources / biogaz,Production d’H2,Eaux industrielles et rejets,Captage et valorisation CO2) et sur les matériaux (Eco-conception des matériaux, Isolation et bâtiment durable ; véhicule et allègement, Matériaux, recyclage et déchets, Bio-polymères, Composites). Les recherches seront menées lors d’une première phase avec des techniques virtuelles avant le passage à des travaux physiques.
L’investissement s’élèvera à 35 millions d’euros, sans compter les équipements. «L’idée est de réaliser les investissements pour les équipements en fonction des programmes » explique Sophie Jullian, vice-présidente d’AXELERA chargée de l’innovation. Chaque programme pourra investir et disposer de son matériel, même si au fil du temps un noyau d’équipement est constitué. Le tour de table d’AXEL’ONE n’est pas achevé. La société serait une première dans le secteur des pôles de compétitivité.