Le pôle de compétitivité Axelera, formé autour de la chimie et de l’environnement a signé le 27 novembre à l’ambassade, une convention de partenariat avec NEPIC ( North East Process Industry Cluster). L’information a été donnée ce jeudi sur le salon Pollutec Horizons qui se tient au Parc des Expositions de Paris Villepinte. Ce cluster britannique est un des plus avancés dans le domaine du génie des procédés.
Axelera a aussi développé des partenariats en Europe. Grâce à ERAI ( Entreprise Rhône-Alpes International), Axelera a établi des contacts avec le cluster bavarois dédié à la chimie, aux nouveaux matériaux, aux technologies environnementales. De même avec l’Environment Park de Turin, et des contacts sont établis en Espagne. « Nous travaillons aussi en Norvège, explique Bruno Allenet, président du pôle. Des contacts ont aussi été établis avec un cluster chinois spécialisé dans la chimie, à Xiamen et Beijing.
Hisser les entreprises au niveau mondial
Cette stratégie est nécessaire pour donner vraiment sa dimension mondiale au pôle de compétitivité créé en juillet 2005. Pour hisser les entreprises au niveau de la demande mondiale, les partenaires du pôle ont besoin de se confronter à la concurrence mondiale, mais aussi d’y trouver des alliances. Le but est d’offrir sur le marché mondial des technologiques positives pour l’environnement.
Le pôle de compétitivité a fait réaliser une étude comparative de sa position en Europe. Il est classé quatrième pour le potentiel économique et troisième pour le potentiel technologique. Il serait quatrième pour le positionnement européen, sixième pour le classement mondial, sur 25 groupements. La comparaison a été réalisée par rapport à des pôles de compétitivité ou groupements industriels orientés soit « environnement », soit, pour les plus nombreux « chimie ». Le positionnement chimie-environnement qui n’a pas été facile à négocier est donc original. Pour les animateurs d’Axelera, cette position n’est pas marginale et pose plutôt le pôle comme précurseur.
La stratégie internationale d’Axelera vise au delà de l’Europe et de l’Asie, l’Amérique du Nord, pour 2008-2009.
Attirer étudiants, enseignants, chercheurs
Un développement international avec quels objectifs concrets ?
« Au niveau européen, notre intégration dans deux réseaux , le réseau des régions pour la chimie, le réseau des régions pour l’environnement, permet de faire prendre en compte les thématiques qui nous semblent intéressantes par la Commission européenne, dans le cadre du septième programme cadre de recherche et développement» explique Bruno Allenet.
L’objectif est de renforcer le rayonnement de la recherche en Rhône-Alpes : attirer des étudiants, des enseignants très compétents, des chercheurs de haut niveau.
Autour de son image d’alliance compétitive, Axelera a pu réunir des entreprises étrangères implantées dans la région lyonnaise : le japonais Toray, le chinois Blue Star, le belge Solvay.
Si d’autres entreprises implantaient d’autres établissements dans la région, Axelera aurait atteint un de ses objectifs.
Le pôle a facilité l’implantation en région lyonnaise de deux projets de recyclage de déchets électriques et de véhicules usagés. Ces implantations qui devraient créer 250 emplois, sont cohérentes, car elles permettront de travailler sur le recyclage des matières plastiques.
Axelera aide aussi des entreprises à mener des projets à l’étranger. Une conception très large de la notion de compétitivité.
