La division agronomique de BASF France publie un manifeste en faveur de l’agroécologie, cadre de sa feuille de route à l’horizon 2030. Ses dirigeants Nicolas Kerfant, directeur général et Jean-Marc Petat, directeur Agriculture durable et communication fixent à l’entreprise d’ambitieux objectifs.
BASF division Agro, dont le siège en France est à Ecully, a bien engagé le virage de l’agroécologie. Ce virage, annoncé au début de 2019, a été mis en œuvre au fil de l’année dernière. La division a depuis précisé sa feuille de route à l’horizon 2030, pour structurer ses solutions autour « des enjeux de l’agriculture de demain, encore plus durable pour les agriculteurs, répondant aux défis du XXIe siècle et aux attentes des consommateurs. »
BASF ambitionne pour 2030 d’atteindre 20 % de part de marché en protection des cultures en France, pour 17 % aujourd’hui. Le groupe vise également 40 % de part de marché du business digital agriculteur, et entend être numéro un en France du biocontrôle, ainsi que des solutions pour la production de blé.
« Nous souhaitons être partie prenante de la transformation en cours des modèles agricoles et […] accompagner les agriculteurs dans le défi majeur que relève ce changement : réinventer une agriculture productive, rémunératrice, intégrée dans des agroécosystèmes diversifiés et résilients, basée sur des itinéraires agroécologiques innovants et efficaces », expliquent Nicolas Kerfant, directeur général de BASF France – division Agro et Jean-Marc Petat, directeur Agriculture durable et communication de la division Agro.
La stratégie agroécologique de BASF repose sur cinq piliers et 20 engagements suivis par un comité de parties prenantes. L’entreprise va développer des substances phytosanitaires à profils optimisés dont les impacts sur la santé et l’environnement seront réduits. Les solutions incluront davantage de biocontrôle, des solutions recourant à des mécanismes, des organismes ou des substances d’origine naturelle à impact environnemental réduit. Les innovations variétales, appuyées sur la génétique, permettront de créer des variétés plus résistantes à divers stress. De nouveaux itinéraires techniques culturaux intégrant les principes de l’agroécologie seront mis au point pour conduire différemment les cultures. Enfin les solutions digitales permettront une agriculture plus précise, donc plus économe en produits.