Le bilan à mi-parcours d’exécution des Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône-Méditerranée montre que les mesures prise et travaux réalisés ont déjà permis d’économiser 109 millions de mètres cubes d’eau, principalement grâce aux efforts dans l’agriculture.
Depuis 2016, sur les territoires du bassin Rhône-Méditerranée, le bilan à mi-parcours d’exécution du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux, montre que 109 millions de mètres cubes supplémentaires ont été économisés, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 2 millions d’habitants.
Malgré des évolutions climatiques qui parfois créent des situations de sécheresse et des pénuries, l’agriculture est à l’origine des deux-tiers de ces économies : gestion plus serrée de l’irrigation, évolution des techniques, changements de variétés, etc.
Lutte contre les fuites
Pour l’eau potable, les actions contre les fuites des réseaux ont permis de contenir la hausse des prélèvements dans les nappes et les rivières. Les volumes prélevés pour l’alimentation en eau potable sont globalement stables sur la période 2012-2017, (-1 %), alors que dans le même temps la population augmente (+ 3,5 % de 2012 à 2017). Mais on le sait, l’amélioration des performances des réseaux est nécessaire, car le volume des fuites est important faute de renouvellement à un rythme suffisamment rapide.
Face à la raréfaction de l’eau, le Sdage recommande l’élaboration de plans de gestion de la ressource en eau (PGRE) sur 78 territoires déjà en tension, en vue de baisser la pression de prélèvement sur la ressource, tout en assurant un partage de l’eau concerté entre usagers. Fin 2018, 64 % des PGRE étaient adoptés et près de 30 % étaient au stade de la concertation.