Le gouvernement vient d’annoncer son plan pour la préservation de la biodiversité. Dans un communiqué de presse, la Filière Béton se félicite en particulier de la volonté du gouvernement de lutter contre l’artificialisation des sols et appelle à penser l’aménagement de nos territoires de manière intelligente.
Les études récentes le montrent, faune et flore sont les premières victimes du changement climatique : près d’une espèce sur deux est menacée d’extinction dans les régions du monde les plus riches en biodiversité, déclin d’un tiers des oiseaux en quinze ans dans les campagnes françaises…
« Consciente des enjeux liés à la préservation de la biodiversité, la Filière Béton soutient résolument le plan gouvernemental présenté par le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, déclare Philippe Gruat, vice-président de la Filière Béton. Face à cet enjeu crucial pour l’avenir de notre planète, nous y prendrons toute notre part, notamment avec une réflexion sur l’aménagement urbain et le développement des territoires. La Filière béton appelle l’ensemble des acteurs de la construction à penser différemment tout nouveau projet et à encourager le “mieux construire” plutôt que le “plus construire”. »
La Filière Béton s’est depuis longtemps engagée en faveur de la préservation de l’environnement. Un engagement illustré par les « Engagements pour la Croissance Verte » signés par les différents syndicats de la Filière, mais aussi par le partenariat signé en juin 2017 entre l’association Humanité & Biodiversité et l’Unicem (un des cinq syndicats de la Filière Béton). Les professionnels du Béton estiment pouvoir jouer un rôle dans la mise en oeuvre du plan biodiversité, via notamment le retour de la nature en ville à travers la végétalisation des bâtiments, mais aussi leur verticalisation afin de libérer des espaces verts. Une construction en hauteur et en sous-sols permettant également de limiter l’étalement urbain et, donc, l’artificialisation des sols. La Filière Béton soutient également la création de récifs artificiels afin d’encourager le repeuplement des espaces aquatiques et le réaménagement de carrières, véritables puits de biodiversité. Elle affirme également disposer de solutions à même de maintenir les continuités écologiques.