Lors de la session tenue mardi et mercredi à Strasbourg, les députés de gauche et du centre et certains députés de droite du Parlement européen ont insisté pour que le budget européen 2014-2020 ne souffre pas de coupes et demeure un outil de soutien à une activité économique ralentie par la crise.
C’est le point de vue de Guy Verhofstadt, Président du Groupe Libéral, qui a rappelé que le cadre budgétaire de l’Union européenne doit être adopté par le Parlement, instance démocratique habilitée à voter les engagements financiers. Guy Verhofstadt, demande aussi que le budget de l’Europe soit adopté dorénavant tous les ans, et non pas pour une durée de sept ans.
Pour le Groupe des Verts, laisser le budget européen décidé par les chefs d’Etat, devient à éloigner les lieux de décisions qui engagent l’Europe. Pour les Ecologistes, il faut que l’Europe redonne confiance aux Européens, en étant l’écoute des besoins des sociétés. ” Les coupes proposées vont couper les moyens de la recherche, de l’innoation. Voulons nous une agriculture pour l’agroalimentaires, voulons nous des projets clomme ITER, en construction sur une faille sismique au sud de la France. “
Pour Katia ZIMMER ( Gauche Unie Européenne), le budget européen, qui représente 1,5% de la richesse européenne, n’est pas suffisant. Les pays qui profitent le plus de rabais, demandent des économies, alors que l’Europe a besoin d’argent frais pour couvrir le déficit du budget.
Renoncer au Parlement à Strasbourg
Callaghan, représentant du Groupe des Conservateurs, a redemandé qu’on s’interroge sur la “valeur ajoutée” de l’Union européenne. Il interroge sur les dépenses qui sont consacrées à hauteur de 40% pour la politique agricole commune. “Si vous êtes une vache française vous bénéficierez de la croissance. Même la question de Strasbourg n’est pas tranché, même le coût devenir ici, de le temps est venue demonter que nous pouvons nous passer de ce reliquat du passé extrêmemnt coûteux.” explique l’élu conservateur.
Mais Joseph Pour DAUL, président du Groupe PPE ( Parti Populaire Européen) , fait remarquer que la Grande-Bretagne n’a jamais réduit ses demandes à l’Europe pour son agriculture.
Pour Bruno GOLLNISCH, député non inscrit, l’Europe dispose déjà de ressources propres, les droits de douanes perçus sur les produits importés dans l’Union. Or, a rappelé le représentant des non inscrits, l’Europe n’a cessé de baisser ces droits ouvrant la porte aux importations mondiales. L’augmentation des droits de douanes permettrait de protéger les frontières tout en apportant des ressources à l’Union…