Le redémarrage d’un réacteur se déroule en plusieurs étapes. A chaque nouvelle étape, des matériels (vannes, pompes, cellules électriques…) doivent être manœuvrés afin de remettre en service différents circuits (vapeur, eau, alimentations électriques).
Lors de cette phase, les opérateurs en charge du pilotage du réacteur depuis la salle de commande actionnent trois commutateurs électriques. Le lundi 28 septembre, les opérations de redémarrage du réacteur 4, ces derniers sont positionnés « hors service » alors qu’ils auraient dû être en position « en service ». Ce constat est fait 7 h après leur positionnement. Dès la détection de cet écart, les techniciens interviennent sur ces matériels afin de les remettre dans la position adéquate. L’écart a été sans conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations. Cependant, compte tenu du non respect des règles générales d’exploitation et du délai de détection, la direction de la centrale a déclaré le jeudi 1er octobre 2015 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
Transition énergétique : Enedis accroît ses investissements en Auvergne-Rhône-Alpes
Le gestionnaire de la presque totalité des réseaux de distribution d'électricité a poursuivi en 2019 ses investissements pour des équipements adaptés à une production décentralisée et intermittente. Le réseau de distribution est l'exutoire naturel de la plupart des unités de...