L’Association pour la recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse ( ARTAC) , présidée par le Pr Belpomme, souvent très critique vis à vis des autres laboratoires de recherche, estime que l’expertise de l’INSERM publiée récemment sur l’hypothèse de liens entre environnement et cancer « conforte le message des nombreux scientifiques ayant signé l’Appel de Paris et confirme le bien-fondé des travaux réalisés (… …) au sein de l’ARTAC, en relation étroite avec des chercheurs européens et américains. Selon le rapport de l’Académie de médecine publié en septembre 2007, au moins deux cancers sur trois n’ont pas de cause connue, liée au mode de vie. Il est clair que les causes à rechercher sont ailleurs, et que cet ailleurs ne peut être que l’environnement. »
L’ARTAC appelle « à l’accélération des recherches sur les interactions entre cancer et environnement, et à l’apport de solutions rapides pour réduire l’exposition des populations à ces facteurs de risque environnementaux, notamment par l’interdiction des substances les plus dangereuses, et non l’émission de simples « recommandations ». »
L’association estime qu’en matière de cancérogenèse chimique expérimentale, la durée d’exposition aux agents cancérigènes doit être considérée, plutôt que l’intensité de dose. De faibles doses répétées peuvent ainsi être cancérigènes » L’ARTAC considère « comme urgent et prioritaire de protéger les personnes les plus vulnérables que sont le fœtus (donc la femme enceinte) et les jeunes enfants. Leurs organismes en développement et leurs mécanismes de détoxification immatures, sont infiniment plus sensibles aux substances CMR ( ndlr: cancerogènes, mutagènes, reprotoxiques) , et cette exposition peut générer des cancers qui apparaîtront plusieurs années ou même des décennies plus tard ».
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