En 2022 la centrale du Tricastin à produit 21,32 TWh, soit environ 10% de moins qu’en 2021 et qu’en 2020.
Avec 21,32 TWh, la production de la centrale EDF du Tricastin a reculé de 10% par rapport à la production de 2021 23,79 TWh , et une production de 23 ,728 TWh en 2020. Ce recul de la production n’est pas rappelé ni expliqué spontanément par la direction de la centrale EDF, ce qui est regrettable. La production de la centrale de Tricastin représente plus de 7 % de la production d’électricité d’origine nucléaire française et 40 % des besoins en énergie de la région Auvergne–Rhône–Alpes . Elle couvre la consommation électrique de 3,5 millions
d’habitants.
Les quatre arrêts de maintenance programmés, dont la quatrième visite décennale du réacteur n°3, se sont déroulés en respectant les exigences de sûreté et de sécurité. Durant ces périodes, de nombreux partenaires industriels ont été mobilisés. En fin d’année, les moyens de production de la centrale étaient pleinement disponibles.
La centrale a poursuivi le déploiement de son programme industriel appelé « Grand carénage », engagé depuis 2018, et qui se poursuivra jusqu’en 2028. Ce programme d’envergure vise à poursuivre l’exploitation au–delà de 40 ans et tendre vers le niveau de sûreté des réacteurs de troisième génération (type EPR). La centrale du Tricastin contribue au développement économique de son territoire grâce aux emplois créés et le soutien actif au tissu local via ses achats et le versement de taxes et impôts.
Les quatrièmes visites décennales ( VD) des unités de production n°1, 2 et 3 ont été réalisées en 2019, 2021 et 2022. Celle de l’unité n°4 aura lieu en 2024. Le volume d’activité d’une VD4 est 5 à 6 fois plus important qu’une VD « classique » qui se déroule en deux phases. Les secondes phases dites « phase B » se poursuivront jusqu’en 2028. Ces arrêts se caractérisent par la réalisation d’épreuves réglementaires et la mise en place de modifications supplémentaires, visant à tendre vers le niveau de sûreté des réacteurs de troisième génération. Par exemple, un stabilisateur de corium est implanté sous la cuve du réacteur et des systèmes additionnels de refroidissement et des sources électriques supplémentaires sont créés.
Des moyens supplémentaires, permettant de répondre aux conséquences d’un événement comme celui de Fukushima sont déployés : renforcement de l’organisation de gestion de crise, installation de sources supplémentaires de refroidissement et électrique, via quatre diesels d’ultime secours,. En 2022, les travaux de renforcement de la digue ont été achevés et la construction d’un nouveau centre local de crise s’est poursuivie. La mise en œuvre de moyens de protection additionnels contre les risques climatiques et le renforcement des équipements à la tenue au séisme se poursuivront dans le cadre des « phases B». Ces travaux s’inscrivent dans le programme industriel de la centrale.