Réduire de 20% les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, augmenter de 20% les énergies renouvelables, tels sont objectifs du plan. Pour atteindre cet objectif, il faudra diminuer de 155 000 tonnes eqCO2 les émissions de gaz à effet de serre de l’agglomération, évaluées à 780 000 tonnes eqCO2 actuellement.
Sur la base de ce bilan des émissions réalisé en 2009, le plan identifie trois grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, sur lesquels agir en priorité. Pour les bâtiments résidentiels et tertiaires, l’objectif est de réduire les émissions de 62 000 tonnes eqCO2. Pour le secteur des transports, l’objectif est de réduire les émissions de 55 000 tonnes eqCO2 . Pour l’industrie l’objectif de baisse de 33 000 tonnes eqCO2.
Jean-Pierre Burdin, vice-président de Chambéry métropole chargé de l’aménagement et du développement durable, a rappelé avant le vote, que la lutte contre le changement climatique était « l’affaire de tous et que les changements de comportement dans nos activités quotidiennes étaient essentiels ». Si la moitié des familles de l’agglomération faisait les mêmes économies que celles réalisées lors du concours familles à énergie positive de l’hiver dernier, on éviterait 20 000 tonnes équivalent CO2, soit un tiers des économies d’énergie que le plan climat prévoit pour 2020 dans le secteur des bâtiments. Jean Pierre Burdin a souligné aussi qu’un des enjeux majeurs était l’isolation des bâtiments existants.