Le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables a débuté son parcours à l’Assemblée nationale dans un contexte inédit,soulligne le le CLER-Réseau pour la transition énergétique . En raison de la guerre en Ukraine, et de la mise à l’arrêt de près de la moitié du parc
nucléaire, la France et l’Europe font face à des difficultés d’approvisionnement en électricité pour cet hiver. Cette situation durera bien au-delà de l’hiver 2022-2023, prévient l’association.
Dans une crise de l’énergie aux effets incertains, les énergies renouvelables jouent sont un amortisseur générant aussi plus de 30 milliards d’euros de recettes pour l’État en 2022-2023 Dans ce contexte, souligne le CLER » l’heure n’est plus aux tergiversations : les énergies renouvelables sont un véritable levier pour l’autonomie énergétique et la résilience de la France face aux chocs. Associées à une politique de sobriété et d’efficacité énergétique, elles permettront à court et moyen et long terme d’assurer la sécurité énergétique et de stabiliser les factures. Développer les énergies renouvelables est aussi un marqueur d’engagement et de solidarité européenne pour atteindre les ambitions 2030 du paquet énergie climat “Fit for 55”. »
Le CLER-Réseau pour la transition énergétique ses 300 adhérents – collectivités locales, entreprises et associations – appellent » le gouvernement et les député-es à la responsabilité et l’ambition sur la loi d’accélération des énergies renouvelables. «
Alexis Monteil-Gutel, responsable de projets énergie renouvelable au CLER-Réseau pour la transition énergétique insiste sur le fait que
“ sur le terrain, élu-es, PME et acteurs associatifs attendent que ce projet de loi d’accélération des énergies renouvelables participe à une forte mise en mouvement collective pour accompagner et faciliter les projets. Toutes les collectivités locales ont la responsabilité et le devoir d’agir pour accélérer la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables. Avec ce premier texte sur l’énergie du quinquennat, c’est au gouvernement et aux député-es de montrer l’exemple !”
Pour Marc Jedliczka, directeur général d’Hespul et vice-président du CLER-Réseau pour la transition énergétique : “Les travaux de prospective de RTE ou de l’ADEME montrent le rôle essentiel que vont jouer les énergies renouvelables dans notre futur énergétique. La France est déjà en retard dans leur déploiement : ce projet de loi doit permettre d’y remédier avec des mesures structurelles qui donnent de la visibilité aux acteurs et permettent de valoriser les différents gisements, dans l’intérêt général”.
Marie Bové, responsable des affaires publiques à Valorem, opérateur d’énergies vertes, et administratrice du CLER-Réseau pour la transition énergétique : “Par leur apport aux finances publiques, les énergies renouvelables financent largement le bouclier tarifaire et concourent à la solidarité. Un projet de loi d’accélération des énergies renouvelables ambitieux doit permettre d’accroître les
ces co-bénéfices pour toutes et tous, en bâtissant des filières industrielles ancrées dans les territoires, qui participent au développement économique local”.