La Conférence des Parties a adopté ce samedi en fin de journée le texte d’un large accord qui prévoit des engagements devrait permettre de limiter l’augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre en dessous de 2 degrés d’ici à 2100 par rapport à l’ère préindustrielle.
Les signataires reconnaissent que le changement du climat, représente une menace immédiate et potentiellement irréversible pour les sociétés humaines et pour la planète, et requiert la plus large coopération possible de tous les pays et leur participation dans à une réponse internationale et appropriée en vue d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les signataires insistent sur le besoin urgent de réduire le fossé entre les résultats potentiels des engagements des parties d’ici à 2020 et les volumes des émissions à éviter pour contenir le réchauffement du climat en dessous de 2 degrés par rapport à la température moyenne à la veille de la révolution industrielle. Il engageront des efforts pour limiter l’élévation de la température à 1,5 degré par rapport au niveau de l’ère préindustrielle.
Les signataires reconnaissent l’urgence qu’il y a à mobiliser des moyens financiers, technologiques et de renforcement des capacités de la part des pays développés afin de soutenir des actions de la part des pays en développement avant 2020. L’accord insiste sur le besoin d’énergies soutenables dans les pays en développement, en particulier en Afrique, grâce au renforcement des énergies renouvelables. Les pays membres entendent encourager et à promouvoir les coopérations internationales et régionales en vue de mobiliser des actions en faveur du climat plus forte et plus ambitieuses, par les Etats mais aussi par les structures non parties, notamment la société civile le secteur privé, les institutions financières, les villes et les autorités sous nationales, les communautés locales et les peuples indigènes.