Les trois instituts de recherche sont chacun engagés dans des travaux sur les technologies de captage, de transport et de stockage. Les trois instituts emploient 450 chercheurs sur ces thématiques et développent des projets à hauteur de 60 millions d’euros.Ces travaux permettent de soutenir l’industrie dans la limitation des émissions de CO2.
Nils A. Rokke, porte parole de l’alliance et vice-président de Climate technology chez SINTEF estime que les recherches permettront de mettre en place dans quelques années en Europe des pilotes de démonstration et des pilotes industriels. Le captage, le stockage de CO2 sont nécessaires pour réduire l’augmentation de la concentration de carbone dans l’atmosphère, selon l’Agence Internationale de l’Energie. Les énergies renouvelables ne suffiront en effet pas à maitriser l’augmentation de cette concentration.
Les travaux de l’alliance visent à garantir la sécurité des systèmes de gestion du CO2 et leur viabilité économique. Les recherches incluent en particulier des travaux sur la sécurité des stockages. Des membres de l’Alliance ont effectué le suivi de stockages de gaz de SLEIPNER et de SNOHVIT au large des côtes de Norvège. Des travaux de surveillance ont été menés sur des stockages souterrains continentaux à In Salah (Algérie) et à Lacq (France)
SINTEF, organisme de recherche norvégien, compte 2100 collaborateurs et réalise des travaux sur la filière CO2 depuis le milieu des années quatre-vingt. TNO, organisme néerlandais, organisme d’innovation indépendant multidisciplinaire., emploie 4000 collaborateurs.