Voici les points de vue des présidents de plusieurs groupes au Parlement Européen :
Gauche: des moyens plus importants pour le chômage
Pour Gabriele Zimmer (Gauche européenne), « il y a eu beaucoup d’erreurs dans la gestion de la crise, et le risque est de revenir à des solutions nationales. Le projet de budget 2014 2020 va contraindre l’Union européenne à l’endettement. Nous avons besoin d’un budget plus important pour l’Union européenne. Il faut mettre fin à différent chèques, le chèque britannique et celui de l’Allemagne qui a demandé la division par deux du chèque TVA.
Il faut des recettes communes sur le plan fiscal et des moyens pour investir. Il n’y a davantage de pauvres dans l’Union même en RFA. Nous avons besoin de programmes pour la jeunesse, qui est la génération sacrifiée. »
Nigel Farage, président du Groupe EFD (: Europe of Freedom and Democracy Group, EFD), leader du UK Independence Party met l’accent sur les limites que la Grande Bretagne peut supporter en matière de solidarité avec les autres pays, en particulier ceux de l’Europe du sud. “ Je regrette que des dizaines de millions de personnes en europe du sud soient acculées à la pauvreté. Le Royaume Uni, va continuer à jouer un rôle, sans s’engager dans la monnaie euro.“
Conservateur: la projet européen n’a pas marché
Martin Callanan, Président du Groupe ECR ( Groupe des Conservateurs et Réformistes européens) expose lui aussi un vision britannique et prône une grande rigueur budgétaire. « Quand les budgets s’opposent à l’économie, c’est toujours l’économie qui gagne. Il s’oppose à davantage d’intégration, de fédéralisme. Le projet européen n’a pas marché, il s’est développé sans référendum, sans croyance, sans participation. Beaucoup de personnes essaient de transformer cette crise pour aller plus loin en termes d’intégration accrue mais l’approche a été catastrophique sur le plan économique et social.”
Martin Callanan met en avant l’absence de compétitivité. « La question que nous devons nous poser c’est celle de la baisse de compétitivité dans les prochaines années. Il faut un marché du travail plus soupe, une énergie moins chère. » Martin Callanan souligne que la défiance vis a vis de l’Europe s’est développée. « Elle est supérieure en Espagne supérieur à ce qu’elle est en Grande bretagne. Elle s’exprime par des mouvements fascistes en Grèce. »
HANNES SWOBODA, Président du Groupe Social démocrate, rappelle que l’’Europe est en crise. « C’est une crise économique. Peu de pays ont des croissances comme le mien l’Autriche. C’est une crise sociale, avec un taux de chômage élevé et nous pensons que la manière dont le Conseil a agi est une petite aide. »
« Je pense que ce budget est insuffisant pour résoudre les problèmes. C’est une crise politique et nous voyons en Grève une crise profonde. Cette crise n’avait pas existé depuis longtemps mais elle revient dans plusieurs pays. Les politiques de la Commission ont été des erreurs…On ne peut dire seulement au gens « on coupe vos salaires ». «Le problème vient de ce que les décisions sont prises par des personnes qui ne sont pas responsables. » Nous devons faire pas à pauvreté surtout en Europe de l’est nous devons avoir un combat commun contre la pauvreté, nous devons pas agir contre les pauvres, mais contre la pauvreté, par exemple en Roumanie, Bulgarie. Nous sommes contre le mauvais usage de l’immigration, qui doit permettre aux gens de saisir des chances mais pas de fuir leur pays.“
Marian Jean Marinescu, du Groupe Parti Populaire Européen, estime que les institutions européennes, et les gouvernements ont pris des mesures qui ont posé des problèmes aux Européens. “ Il faut faire en sorte que les erreurs passées ne soient pas reproduites. Nous ne pouvons pas nous contenter de couper simplement les dépenses, mais il faut dépenser mieux. Nous devons poursuivre ces politiques de défense en sécurité en migrations et dans le domaine financier ne pas affecter la confiance des gens dans le système. Pour la croissance, nous avons besoin de budget, nous avons besoin de projets, nous avons besoin de dépenser chaque euro, pour créer des emplois, non seulement dans les projets, mais aussi indirectement grâce à aux projets.”
Recueilli par michel.deprost@enviscope.com