Pour la fédération de partis Régions et Peuples Solidaires seul un fédéralisme différencié peut permettre la France de relever des défis politiques, sociaux , écologiques et environnementaux.
Le dossier des retraites traités d’une manière centralisé, orientations énergétiques en environnementales décidées à Paris, investissements dans les infrastructures, décrétés par des hauts fonctionnaires à Bercy, lutte contre la pandémie accaparée par l’Etat, personnalité omniprésente du chef de l’Etat: la France souffre d’un excès d’un centralisme qui se confond avec le parisianisme;
Rares sont les voix qui s’élèvent sincèrement contre cette centralisation, même sans aller jusqu’à proposer un modèle fédéral auquel la France a tourné le dos lorsque lors de la Révolution les Jacobins ont éliminés dans le sang les Girondins.
Seule la fédération de partis régionalistes et fédéraliste Régions et Peuples Solidaires ( R&PS), met en avant une conception très novatrice de l’organisation politique et administrative pour la France. Cette conception s’appuie sur la conviction que le fédéralisme a montré les résultats de son modèle, en Allemagne, mais aussi pour la Confédération Helvétique voisine.
R&PS ne croit pas au » centralisme démocratique à la française qui n’a de démocratique que le nom » . R&PS ne croit pas non plus en une » uniformité institutionnelle » . C’est pourquoi R&PS promeut une République fédérale différenciée. Cela veut dire qu’un statut institutionnel peut être octroyé à un territoire sans qu’il ne le soit forcément ailleurs. Inversement, la non-demande d’évolution de certains territoires ne peut être un argument pour ne pas évoluer dans un autre. C’est, pour Régions et Peuples Solidaires, de la demande démocratique d’un territoire que l’État doit répondre. Dès lors, R&PS assume la constitution d’une République fédérale différenciée qui reconnait les différentes situations territoriales tout en y répondant démocratiquement.
Une République fédérale différenciée
Pour les deux départements d’Alsace, Le bas Rhin et le Haut Rhin, le parti préconisée sortie de la Région Grand Est qui a été créée par l’Etat par la réunion arbitraire de trois régions : Champagne Ardenne, Lorraine et Alsace. Cette région très vaste, n’a pas d’unité géographique ni culturelle ,ni linguistique, ni historique, ni même en termes économiques et fonctionnels.
Les deux départements d’Alsace se sont très vite exprimés pour regretter leur rattachement à d’autres autres. Pour l’Alsace, la solution proposée est la création d’une collectivité à statut particulier. De même pour à Moselle, la solution est la sortie du Grand-Est et la création d’une collectivité à statut particulier
Pour le Pays basque, situé au bout d’une Nouvelle Aquitaine qui a absorbé le Limousin et Poitou Charente, R& PS propose la création d’une collectivité à statut particulier. De même pour le
Pour les deux départements de Savoie et de Haute Savoie déja unis par des nombreux, dont les territoires ont été rattachés à la France en 1869, il est proposé une sortie d’Auvergne-Rhône-Alpes et création d’une collectivité à statut particulier. Evidemment, Auvergne-Rhône-Alpes » perdrait » deux départements locomotives, dont les performances tirées par la proximité suisse, masque la santé moyenne des départements du Massif central.
Du côté de la Bretagne , R&PS demande la réunification de la Bretagne , avec le rattachement de la Loire Atlantique, dont le chef lieu Nantes est la capitale historique de la province. Est proposée la création d’une Assemblée de Bretagne à 5 départements. Pour la Corse l’autonomie de plein exercice et de plein droit devrait être la règles. Pour l’Occitanie, qui réunit les régions de culture et de langue occitane, de Midi Pyrénées à Provence Alpes Côte d’Azur l’évolution devrait être celle d’une coopération interrégionale, de nature institutionnelle, adaptée à des régions occitanes redéfinies…
Comme pour toute proposition, ce programme doit surmonter les obstacles de l’absence de culture historique, de l’absence de référence à des exemples qui fonctionnement très bien… Le chemin sera donc long…mais il vaut sans doute d’être emprunté…
Michel Deprost