Avec le retour du soleil et la hausse des températures depuis le 20 juillet , la qualité de l’air de la région se dégrade petit à petit et devient « mauvaise », en raison d’une hausse des concentrations d’ozone sur une partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Une situation appelée à durer jusqu’au vendredi 23 juillet au moins, prévient Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Bien que les conditions ne soient pas réunies pour la mise en place de mesures de restriction particulières dans le cadre d’un dispositif préfectoral, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes incite les populations les plus sensibles (enfants en bas âge, personnes âgées, personnes souffrant de pathologies respiratoires ou cardiaques) à limiter leurs déplacements aux heures les plus chaudes de la journée afin de réduire leur exposition à la pollution. L’ozone est un gaz irritant susceptible d’entraîner à court terme la survenue de problèmes respiratoires tels que toux sèche, déclenchement de crises d’asthme, diminution de la fonction pulmonaire.
La qualité de l’air est qualifiée de mauvaise en vallée du Rhône et aux alentours depuis mardi. Mercredi 21 et jeudi 22, un temps ensoleillé et chaud se maintient. Les teneurs en ozone devraient continuer d’augmenter progressivement. La qualité de l’air sera dégradée sur l’ensemble du territoire. Elle devrait être mauvaise toujours en vallée du Rhône et sur plusieurs autres zones jeudi, notamment les pays de Savoie et les bassins grenoblois et stéphanois.
Un nouveau référentiel depuis janvier
Les conditions de calcul de l’indice quotidien de qualité de l’air (indice Atmo) ont évolué au 1er janvier 2021. Les seuils pour qualifier la qualité de l’air ont été abaissés, de sorte que pour l’ozone, la qualité de l’air est désormais qualifiée de mauvaise dès lors que les concentrations atteignent 130 µg/m3. Parallèlement, la réglementation en cas d’épisode de pollution impose des concentrations dépassant 180 µg/m3 pour activer un dispositif préfectoral.
Ce changement de calcul de l’indice Atmo va avoir comme conséquence une augmentation du nombre de jours où la qualité de l’air est qualifiée de « mauvaise » voire « très mauvaise ». Pour autant, cela ne signifie pas que la qualité de l’air se dégrade en 2021 par rapport aux années précédentes, c’est seulement le référentiel qui a changé.
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