Le 5 décembre dernier, le Comité de pilotage de l’INES a officialisé la prise de fonction de Philippe Malbranche qui succède à Jean-Pierre Joly à la direction générale de l’Institut National de l’Energie Solaire.
Ingénieur issu de Centrale Paris, Philippe Malbranche a fait toute sa carrière dans le solaire d’abord dans le Pacifique Sud, puis à la Direction de l’Energie et des Matières Premières (l’ex-DGEC) à Paris avant de rejoindre l’entreprise Photowatt puis le CEA.
Il a dirigé le laboratoire de recherche sur le stockage et les systèmes photovoltaïques (GENEC) jusqu’en 2004. Et il fait partie des fondateurs de l’INES où il était jusque là directeur de programme. Il est par ailleurs coordinateur du programme conjoint de l’EERA (European Energy Research Alliance, sur le photovoltaïque et membre du comité scientifique de la conférence européenne EUPVSEC.
C’est fin 2008 que fut mise en place une direction générale à l’INES composée d’un tandem -directeur et secrétaire général- travaillant étroitement avec les responsables des deux plateformes de l’institut « Recherche & Innovation » et « Formation & Evaluation ». Et c’est tout naturellement le premier patron du Département des technologies solaires (DTS) du CEA, Jean-Pierre Joly, qui devint alors le premier à occuper cette fonction stratégique.
Scientifique reconnu et expert des matériaux semi-conducteurs, Jean-Pierre Joly a fait partie des pionniers du développement des structures Silicium sur Isolant (SOI) ayant donné lieu à la création de la société SOITEC. Mais pas seulement. C’est aussi un homme de dialogue et de consensus, des qualités indispensables pour coordonner les différentes entités qui composent l’INES et ces dernières avec les partenaires scientifiques et/ou industriels de l’institut. Ce qu’il fit avec patience et détermination durant presque sept ans.
Avec son départ à la retraite, c’est une page de l’INES qui se tourne et une nouvelle qu’il faut écrire. Car sept ans, c’est aussi l’âge de la maturité.