Avec 10 à 12% de personnes affectées par des symptômes allergiques provoqués par l’ambroisie, Rhône-Alpes est une des régions les plus touchée. Rien que dans la région, 150 à 200 000 personnes auraient reçu des soins en 2012, pour un coût dépassant les 15 M€.
Malgré l’action locale déjà engagée, notamment par les maires et les préfets, malgré une cartographie nationale de cette espèce envahissante et la création en 2011 d’un Observatoire national piloté par l’Inra, il est apparu que la création d’un cadre législatif permettrait de renforcer la lutte, sinon l’éradication de ce fléau.
Le 27 novembre dernier la commission Développement durable et Aménagement du territoire de l’Assemblée Nationale avait adopté la proposition de loi de lutte contre l’ambroisie, dont le député Alain-Moyne Bressand est le rapporteur.
Souhaitant en élargir l’objet à d’autres espèces invasives, comme par exemple les chenilles processionnaires, souhaitant également qu’en plus de l’ambroisie à feuille d’armoise soient intégrées les autres formes d’ambroisie, souhaitant enfin que le rôle des différents acteurs soit précisé, la ministre a donc demandé le renvoi, ce qu’évidemment le rapporteur UMP Alain Moyne-Bressand et la députée EELV Laurence Abeille ont déploré.