Près de 50 énergéticiens mondiaux s’associent à l’Alliance Solaire Internationale en lançant l’Initiative 1 Térawatt pour installer d’ici 2030, 1000 Gigawatt de capacité photovoltaïque, en priorité dans les pays du sud.
Le 30 novembre lors de l’ouverture de la COP 21, plus de 50 gouvernements se sont mobilisés autour de Narendra Modi, Premier ministre d’Inde, de François Hollande, de Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies pour annoncer le lancement de l’Alliance Solaire Internationale (ISA).
L’ISA entend créer les conditions d’investissement pour les énergéticiens et les institutions financières, dans tous ses États membres. Elle appelle à la mise en place d’1 térawatt (1 000 gigawatts) de capacités solaires additionnelles d’ici 2030, soit un investissement supplémentaire de 1 000 milliards de dollars.
Les PDG de près de 50 énergéticiens mondiaux, entreprises et institutions financières du monde entier ont assisté au lancement de l’ISA et se sont associés pour fonder l’Initiative Terrawatt (TWI), une organisation mondiale à but non lucratif dont l’objectif est de développer l’énergie solaire. Gérard Mestrallet, pdg d’ENGIE a annoncé l’engagement de l’énergéticien français.
L’Initiative Terrawatt est ouverte à toutes les entreprises et institutions financières désireuses de participer à cette immense expansion de la production d’énergie solaire compétitive. Elle est ouverte aux organisations professionnelles et aux acteurs du secteur. TWI veut collaborer avec l’ISA et ses États membres pour établir les conditions règlementaires nécessaires à un déploiement en masse des capacités de production d’énergie solaire.
Le but est d’identifier les pratiques règlementaires favorables au déploiement rapide et au financement de capacités de production d’énergie solaire compétitive. ISA et TWA coopèreront avec les Etats pour les aider à mettre en place ces pratiques. L’objectif est de concevoir, de développer des outils financiers qui permettent d’investir et d’atténuer les risques.
Pour Gérard Mestrallet « les ambitions de l’Alliance Solaire Internationale sont parfaitement réalistes et répondent à une attente forte du marché. En effet, les ressources solaires sont identifiées, les technologies disponibles et le capital abondant. Toutes les conditions sont réunies pour rendre cet élan concret, dès lors que le cadre réglementaire sera en place. Nous avons besoin d’un marché solaire commun. Qu’il s’agisse de fournisseurs de technologies, d’institutions financières ou d’énergéticiens comme ENGIE, le secteur privé est prêt à entrer à pleine vitesse dans la transition énergétique et à concevoir des stratégies économiques permettant d’apporter des solutions globales.»