Vendredi 17 janvier, environ 80 manifestants ont pénétré sur le site de Monsanto (siège ç Saint-Priest) à Trèbes (Aude). Pendant une douzaine d’heures, selon l’entreprise, ils ont saboté des semences destinées à des exploitations agricoles en France et dans d’autres pays, dont des pays en développement. Les manifestants qui refusaient de quitter les lieux ont été expulsés tard dans la nuit par les forces spéciales de la police. Monsanto a déposé plainte.
Les locaux ne contenaient aucun maïs OGM, l’entreprise ayant répété qu’elle n’avait pas l’intention vendre des semences en France dans les années à venir. Le site de Trèbes produit des semences conventionnelles de maïs et de colza de haute performance pour le marché français et pour d’autres pays. Pour Monsanto, les auteurs des faits « ont porté préjudice au fruit d’années de recherche et de développement, ainsi qu’au travail de milliers d’agriculteurs français qui produisent ces semences.“
Monsanto explique soutenir pleinement ses salariés qui vivent et travaillent à Trèbes, ainsi que les milliers de paysans qui comptent sur ses semences. L’entreprise devra réparer les dommages, vérifier la qualité de nos semences, d’en contrôler la pureté, afin de continuer à vendre des produits de qualité aux agriculteurs.
L’intrusion survient après le vote de la loi d’orientation sur l’agriculture. Les opposants aux OGM reprochent au Gouvernement de ne pas avoir fait voter une loi interdisant les plantes OGM.
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