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Des polluants dans deux nappes phréatiques au sud de Grenoble

 FNE Isère est préoccupée par la qualité des eaux superficielles et souterraines des nappes FRDG371 et FRDG372 composantes d’une même entité géologique : la nappe d’accompagnement du Drac, affluent de la rive gauche de l’Isère.

Philippe Dubois, Président de France Nature Environnement Isère,   rappelle que dans le  » contexte de changement climatique avec une ressource en eau qui se raréfie et dont la qualité se dégrade, il est choquant d’imaginer qu’en 2024, les industriels puissent continuer à polluer les rivières et les nappes grâce à des autorisations préfectorales.  Ces pollutions doivent cesser et il est urgent que les pollueurs assument leurs responsabilités ; c’est à eux de procéder aux opérations de dépollution. Cette nappe contaminée pourrait être une ressource indispensable à notre territoire dans les années à venir. Parallèlement, il est absolument impératif de tout mettre en œuvre pour préserver la qualité de la nappe voisine, qui couvre 40% des besoins de la métropole en eau potable. »

La nappe FRDG372 est fortement polluée, notamment  par des solvants chlorés et des pesticides, pollution qui rend cette la ressource impropre à toute utilisation.  La nappe FRDG371, au sud de Grenoble, alimente la métropole en eau potable. Elle est classée ressource stratégique car aucune solution de rechange ne peut être mise en place face à sa détérioration. Récemment des polluants provenant de la nappe FRDG372 ont été détectés dans la nappe FRDG371 : la barrière hydraulique se révèle donc insuffisante à assurer l’isolation entre les deux nappes et des transferts ont lieux.

Pour l’association les pollutions sont d’origine industrielle, des effluents   étant rejetés directement dans les eaux superficielles. Le mauvais stockage de substances dangereuses provoque l’infiltration de polluants dans les sols et les nappes. Ces pollutions ont un impact sur la santé et la biodiversité.

FNE Isère porte plainte et se constitue partie civile

Face à cette situation, la Ville de Grenoble se mobilise depuis 2023. Elle a saisi le préfet pour retirer les autorisations de rejet d’effluents dans la Romanche accordées à Arkema, dans la vallée de la Chimie du sud de Grenoble. FNE estime que la société Arkema rejette des eaux usées dans le périmètre des champs captant et ce malgré l’interdiction préfectorale.

La commune de Grenoble a engagé plusieurs démarches contentieuses. Elle s’est constituée partie civile dans deux informations judiciaires ouvertes par le procureur de la République en février 2023. L’une concerne les rejets de polluants du site d’Arkema, l’autre les « activités irrégulières » de carriers dans le lit du Drac. La Ville de Grenoble a porté plainte contre X afin de déterminer la responsabilité pénale des industriels pollueurs.  FNE Isère s’est joint à l’ensemble de ces démarches, et s’est constituée partie civile et a déposé plainte contre X.

 

 

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