Alors que la gestion de la ressource en eau est un enjeu aigu, la Chambre régionale des Compte d’Auvergne Rhône -Alpes a abordé le dossier en se penchant sur la gestion de l’eau dans le Département de la Drôme.
Les juridictions financières, Cour es Compte et Chambres régionales des Comptes ont décidé d’enquêter sur la gestion de l’eau non pas bien sur au niveau de la qualité, mais sur la gestion de l’eau en période de tension sur la ressource. La Chambre régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes a travaillé sur trois Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux ( SDAGE) mis en place par la loi sur l’eau de 1992. Elle a étudié les SDAGE Bas Dauphiné , le SDAGE Plaine de Valence et le SDAGE de la rivière Drôme .
Pour le territoire du Département de la Drôme, la Chambre constate une situation préoccupante. » Les cours d’eau et les eaux souterraines présentent un début de déséquilibre entre la disponibilité de la ressource et les prélèvements qui s’accentuent« . Ce constat est dressé alors que la population augmente dans le département, alors que les besoins agricoles sont plus importants, quand le climat devient défavorable. Différents usages sont déjà en conflit note la Chambre : difficile de préserver les milieux naturels qui ont besoin d’eau et de satisfaire une demande qui croit pour les activités humaines.
» Les actions menées n’apparaissent pas à la hauteur des enjeux de l’accélération de la pression sur l’eau dans un département fortement impacté par le changement climatique. » Face au dérèglement la Chambre appelle à une meilleure organisation, à une meilleur gestion des moyens publics, en vue d’une plus grande efficacité. Le département de la Drôme ( la collectivité n’est pas visée ) manque d’une stratégie globale. Certains secteurs ne sont pas couverts par un SDAGEZ. Les Commissions Locales de l’Eau – CLE) , parlements locaux de l’eau, n’ont pas les moyens nécessaires pour mettre au point ces Schémas. La police de l’eau exercée par l’Etat agit de manière fragmentée. De nombreuses actions sont prévues sans être engagées. La mobilisation d’acteur locaux pour améliorer les réseau d’adduction d’eau (où le taux de fuite est encore parfois considérable) est encore insuffisant. Comme est insuffisante l’action pour faire change les habitudes ,celles des consommateurs d’eau potable, comme celle des agriculteurs…
