Les coopérations d’entreprises sont sans doute un levier d’un développement équilibré en Afrique en particulier dans les secteurs liés à l’énergie et à l’environnement. Cette conviction anime depuis plusieurs années Abdoulaye Kante, responsable de l’ADEA qui organise chaque année à Lyon le FORUM EURAFRIC.
Les clusters et pôles de compétitivité ont été au centre d’une des deux réunions d’ouverture lors du Forum tenu à Lyon du 21 au 23 novembre.
Les clusters français peuvent inspirer des démarches en Afrique. Xavier ROY, Duirecteur de France Clusters a rappelé que cette association réunit 180 clusters, 1 000 permanents employés par les clusters, 50 000 entreprises. France Clusters comprend ses cluster actifs dans le secteur de l’environnement, des énergies renouvelables, des éco entreprises, des entreprises de l’éco-construction. “ Des entreprises sont déjà orientées vers les marchés étrangers. Certaines ont des activités vers l’Afrique et France Clusters pourrait réunir ces énergies pour entreprendre des actions vers l’Afrique.”
Alain BORTOLIN, Président du Pôle de Compétitivité TENERRDIS ( Energies renouvelables Drôme, Isère, Savoies) a témoigné de l’apport du Pôle aux entreprises du secteur des énergies renouvelables. Le pôle réunit des entreprises actives dans tous les segments des énergies renouvelables, du solaire à l’hydraulique, de la production, au stockage, en passant par le transport et la distribution. Plusieurs entreprises du Pôle, comme Schneider Electric, SOITEC sont très engagées dans des pays africains: production décentralisée, production en site isolés, centrale photovoltaïque en Afrique du Sud pour SOITEC.
Enfin, le Pôle INDURA ( Infrastructures Durables Rhône-Alpes), présidé par Christian GUYOT, permet des coopérations entre entreprises engagées dans la construction d’infrastructures ayant un impact environnemental: voies de communication, barrages, production d’énergie. Le pôle réunit des entreprises comme EDF, maitres d’ouvrage, mais aussi des entreprises de construction.
Le mouvement de coopération en Afrique peut d’autant plus se développer que les marchés s’élargissent, comme les coopérations internationales. C’est ainsi qu’entre la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine, des échanges s’établissent dans le domaine de l’énergie. La modernisation du système énergétique de RCA ( nouvelles centrales hydrauélectriques) va permettre de renforcer l’alimentation du pays et de sa capitale, Bangui. Mais elle pourra bénéficier à des villes situées en RDC.