Les faisceaux du laser ELI produiront des faisceaux de particules énergétiques et des rayonnements X ou gamma cohérents. Ces sources pourraient permettre de visualiser avec précision les tumeurs cancéreuses et de les traiter. Elles pourrait permettre de, éaliser des images instantanées de protéines uniques, améliorant la connaissance du vivant. Ces sources seront très utiles dans l’étude des processus de vieillissement dans les matériaux en particulier ceux rentrant dans la construction des réacteurs de centrale nucléaire. Dans le domaine de l’environnement, ces sources pourraient jouer un rôle dans l’identification des déchets nucléaires et leur traitement.
ELI fournira les impulsions laser les plus puissantes, équivalentes à 100 000 fois la puissance du réseau électrique mondial pendant des durées d’impulsions mesurées en millionièmes de milliardième de seconde (femtosecondes). Ces impulsions seront utilisées pour l’étude de la texture intime de la matière de l’atome au noyau atomique jusqu’à celle du vide où l’intensité laser pourra séparer les constituants du vide
Le laser pourra accélérer des particules jusqu’à des énergies très élevées sur des distances excessivement faibles. Cela permettra de réduire la taille des accélérateurs qui ont atteint des tailles trop importantes, limitant la progression de la physique des hautes énergies. L’accélérateur du LHC au CERN, à la frontière franco-suisse fonctionne grâce à un tunnel d’une circonférence de 27 kilomètres!. La France a joué un rôle particulièrement important en initiant et coordonnant ce projet à travers l’Institut de Lumière Extrême (CNRS, Ecole Polytechnique, l’ ENSTA-Paris Tech, Paris XI, IOGS).